BlackBerry 8520
La famille BlackBerry compte un large éventail de solutions dans lequel le Curve 8520 est certainement le plus « grand public ». 109 mm de hauteur pour 60 mm de largeur, et un clavier moins exigu qu’il n’en a l’air, permettant une ergonomie tout à fait honnête si vous ne jurez pas que par le tout tactile. Sa connectivité WiFi et EDGE ne sera critiquable que quand l’Algérie passera au haut débit, et demeure donc adaptée à l’utilisation que l’on peut en faire. Pour le reste, le Curve 8520 fait dans l’entrée de gamme avec un capteur optique 2 mégapixels, 256 Mo de mémoire embarquée, une autonomie réelle plus limitée que prévue, il faudra recharger tous les deux jours, et exit le Flash. Deux petits plus assez sympathiques, son démarrage en flèche (moins de 10 secondes) est parfait pour les moins patients, ainsi que son optimisation pour fonctionner avec un Mac. De quoi moins s’arracher les cheveux !
Samsung Wave
Le Wave est une solution très convenable qui s’appuie sur des qualités en béton : un navigateur simple d’utilisation, vitesse, et rendu graphique au dessus de la majorité de la concurrence. Le tout à un prix plutôt convenable vue la qualité du produit. 118 mm de hauteur pour 56 mm de largeur, 3.3 pouces de pur bonheur; l’écran Super AMOLED qui chatoie pour le plaisir des yeux, et 5 MP dans la caméra. Oui, la navigation est rapide et intuitive, mais non, la gestion des mails n’est pas des mieux pensées. Certains diront même laborieuse faute de récupération automatique des messages, heureusement centralisés à partir de tous vos comptes messagerie et autres réseaux sociaux (Social Hub). Son système d’exploitation Bada s’en sort honorablement, bien que la toute puissance d’Android risque de détourner nombre d’acheteurs. La bête est cadencée à 1 GHz et démarre en 23 secondes.
...Samsung Wave 2
Le grand frère du Wave en possède les mêmes qualités avec son processeur ARM Cortex A8 et une interface convaincante. La différence se situe essentiellement au volet écran et multimédia. A la place de l’AMOLED, on a droit à un Super Clear LCD très efficace avec ses 3.7 pouces, mais surtout moins gourmand, ce qui améliore l’autonomie du terminal. La photographie devient plus maitrisée avec des fonctions de détection de sourires, de photographie en continu, sélection de scène,…On se croirait avec un appareil photo compact. Autre plus, l’amélioration de son OS Bada, qui ne tient toujours pas la dragée haute devant Android mais qui s’en rapproche déjà un peu plus. De légers mieux pour 10 000 DA de plus qui séduiront le photographe amateur.
iPhone 3GS
Le sacrosaint iPhone ! On en est déjà à la 4ème génération, mais vous aurez plus de chance de tomber sur la 3ème mouture au cours de vos emplettes sur la capitale. Quand on y regarde de plus près, ses 600 MHz, son capteur optique 3 MP, sa résolution d’écran 480 x 320 pixels en font une solution déjà obsolète et 10 000 DA plus chère que le Wave qui, lui, mérite plutôt d’être confronté à l’iPhone 4. Ses 16 Go de mémoire et la diversité de ses applications en font toutefois une option crédible. En effet, le caractère rachitique des stores d’applications concurrents permet l’émancipation des iPhone et de leurs contrefaçons. Nous avons trouvé d’avantage d’iPhone 4 à 12 000 DA et contrefaits, que nous n’avons trouvé de modèles frauduleux pour le reste des smartphones.
Sony Ericsson Xperia X10
119 mm de haut sur 63 mm de largeur, un écran de 4 pouces pour une résolution de 854 x 480 pixels, un capteur optique de 8.1 MP, un processeur Qualcomm Snapdragon 1 GHz, mais surtout l’OS Android, achèvent de faire de l’Xperia l’une des meilleures options dans sa fourchette de prix. Si on se dit « je ne dépasse pas les 50 000 DA », on aura du mal à allier tant de design, d’ergonomie et de puissance à ce prix là. Le multitouche n’est pas permis sur Xperia X10, son autonomie ne dépassera pas une journée, et la prise micro USB située en haut de l’appareil fait que le câble d’alimentation dérange quand on utilise le smartphone en plein chargement. A part cela, bon courage pour trouver des défauts majeurs !
Nokia N900
Un smartphone massif (111 x 60 mais 20 mm de largeur !) qui n’a pas peur de jouer au mini PC. Le clavier coulissant accentue son coté « netbook» et offre un meilleur confort dans la saisie de texte que l’ensemble des modèles décrits plus haut. Android, couplé à une gestion multitâche très au point, pousse ses 600 MHz dans leurs retranchements. On a droit à une connectivité optimale et seul le manque de multitouche fera grincer quelques dents, ainsi que le manque de contenu en matière d’applications. Le N900 est clairement un terminal haut de gamme assez performant pour se substituer (dans une certaine mesure) à votre PC en ce qui concerne vos tâches les plus courantes et les moins gourmandes. Alors rien que pour ça, vive la Smartlife !
Nokia N8
Une demi minute pour s’allumer, et ce n’est que le début du parcours du combattant. Oui, le N8 est suréquipé, avec son appareil photo 12 MP et son fier rendu 720p. D’accord, il est robuste et bien fini, mais son système d’exploitation Symbian (aussi rapide et multitâche soit-il) est d’un inconfort sans nom. Enfin, les fans ne seront pas dépaysés, et seront encore une fois de corvée de scrolling à tout va. Ce détail serait peu gênant si le propre même du smartphone n’était pas la simplification de l’utilisation de l’outil informatique. Ce smartphone à l’excellente finition recèle dans son utilisation la même austérité que dans son design, pour un public technicien et averti.
HTC Desire HD
Il tourne sous Android 2.1, possède le processeur Qualcomm Snapdragon MSM8255 cadencé à 1 GHz. La mémoire flash est de 768 Mo (ça calme !) et son LCD 4.3 pouces a une résolution de 480 x 800 pixels. La bête en impose: 123 x 68 x 11.8 mm, et fait penser à un géant aux pieds d’argile. Un géant qui fait tourner les jeux 3D avec aisance, qui filme à 720p et qui affiche sur le papier l’une des plus impressionnantes configurations sur le marché. Aux pieds d’argile car l’écran pêche par de nombreux défauts. Comment expliquer en effet qu’un 4.3 pouces ne soit qu’en 480 x 800 pixels? Pire encore, que l’angle de vision soit aussi restreint, le tout devenant indéchiffrable à 20 degrés d’inclinaison, et même dans l’axe, l’image manque de netteté. Enfin, pieds d’argile car le multitâche lui est très difficile, il rame dès que l’on multiplie les applications, un peu comme un sprinteur qui ne tiendrait pas en demi-fond.
Samsung OMNIA 7
Windows Phone 7, que c’est agréable d’avoir l’assurance que le smartphone concerné a obligation d’une configuration minimale déjà au dessus de ce qui se fait en général pour les autres systèmes d’exploitation. OMNIA 7, tout en lignes épurées, fait de son Super AMOLED de 4 pouces un atout majeur. Le hic, c’est que les couleurs sont parfois trompeuses et virent vers le fluo. Il n’en demeure pas moins que l’intuitivité d’utilisation que l’on reconnait à Windows Phone 7 tape dans le mille, notamment avec son système de diaporamas qui réduit le nombre de manoeuvres nécessaires pour passer d’une application à une autre. Le format Flash n’est pas supporté mais l’expérience de navigation demeure excellente, OMNIA 7 est un outil réactif qui s’en sort à merveille sur ce volet. Là où ça devient compliqué, c’est que l’on ne peut pas étendre sa mémoire au-delà de 8Go, que la qualité de la photographie laisse à désirer vu la gamme dans laquelle on se situe et que la vidéo manque de fluidité. OMNIA 7 ne vous dispense pas d’acheter un vrai appareil photo.
BlackBerry 9800
Le BlackBerry mariant écran tactile et clavier physique. Le tactile, multipoints s’il vous plaît. Ainsi, pardonnerons-nous peut être les dimensions de l’écran 3.2 pouces, pour une résolution de 480 x 360 pixels. Le système d’exploitation BlackBerry 6 se révèle véloce et pratique, on pousse un ouf de soulagement devant l’apparition (enfin) d’un vrai navigateur internet nommé Webkit. Bien que la navigation soit plus intuitive, il demeure la taille de l’écran qui fera froncer quelques sourcils. Si l’on fait l’impasse sur Flash, BlackBerry 9800 est un outil complet, bien pensé, et performant qui signe une évolution pour BlackBerry qui va dans le bon sens. Ce n’est pas pour rien qu’il est l’un des modèles les plus onéreux du marché.