Les pouvoirs publics prennent au sérieux l’éventualité du lancement d’une chaîne de télévision régionale qui traitera de l’information de proximité. Selon le ministre de la Communication, M. Abderachid Boukerzaza, “l’étude de faisabilité technico-économique du projet est entrée dans sa dernière phase”.
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Pour le ministre, qui intervenait en marge de la célébration de la Journée nationale de l’artisanat à Constantine, organisée durant la journée d’hier, la communication de proximité est un choix lourd et l’expérience des radios locales sera généralisée d’ici 2009. Toutes les wilayas seront dotées à cette échéance de ce moyen de communication de proximité. Ainsi, si la fermeture du champ audiovisuel est un choix lourd des gouvernements algériens qui se succèdent depuis les années 1980, la recherche de la diversification-spécialisation de l’offre étatique en la matière est le seul choix, politiquement correct, pour ne pas dire palliatif, pour faire face aussi bien à la demande des téléspectateurs nationaux de plus en plus exigeants qu’aux impératifs de la promotion de l’image du pays. Cette dernière ne se résume plus, depuis l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication, aux joutes diplomatiques mais elle a tendance à se focaliser autour des médias.
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L’Algérie, pourtant leader dans le monde arabe en matière de liberté d’expression, a découvert, et à ses dépens, récemment que, dans le traitement de dossiers sensibles comme celui du Sahara occidental ou de la lutte antiterroriste, certaines chaînes de télévision satellitaires intervenaient désormais comme éléments incontournables dans la formation et la mobilisation de l’opinion publique internationale. Enfin, rappelons qu’à l’occasion de cette journée, le palais de la culture Malek-Haddad a abrité un salon de la dinanderie où 30 artisans venus d’Alger, de Mostaganem, de Béjaïa et de Constantine ont exposé, l’espace d’une journée, leurs productions.
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<b>Source: Liberté</b>