GRÂCE AU BASCULEMENT VERS UNE NUMÉROTATION A 10 CHIFFRES

Les abonnés peuvent changer d'opérateur et garder le même numéro L’émission «protection du consommateur» de radio El Bahdja a consacré son dernier numéro à des questions en rapport avec le marché de la téléphonie en Algérie. Nombre d’informations importantes ont été distillées par les invités notamment celles en rapport avec les opportunités offertes par le basculement vers une numérotation à 10 chiffres. En effet, selon le représentant de l’Agence de régulation des postes et télécommunications (ARPT), le passage à 10 chiffres va ouvrir le champ au service de la portabilité.
La portabilité est, en effet cette prestation qui permet aux abonnés d’un opérateur de téléphonie mobile de migrer vers un autre opérateur, avec la possibilité de garder le même numéro de téléphone. Par exemple un abonné de Mobilis peut choisir de résilier son contrat et aller s’abonner chez Djezzy ou Nedjma mais tout en maintenant son numéro de téléphone entier : c'est-à-dire avec le même préfixe et les 6 chiffres qui l’accompagnent. En plus de cela, il a été expliqué que la nouvelle numérotation à 10 chiffres sera à même de supporter la technologie de la troisième génération à l’exemple de l’UMTS. Les pouvoirs publics ont annoncé le lancement en 2008 d’un avis d’appel d’offres pour l’exploitation d’une licence pour la téléphonie de la troisième génération. À noter que la technologie 3G permet, en sus de la voix et des images, le transfert des vidéos en temps, réel. Au sujet de la vente des cartes Sim sans contrat, les représentants des opérateurs ont été unanimes à dire que toutes les puces vendues dans les boutiques officielles sont associées à des contrats client. Il n’en demeure pas moins qu’il a été fait état de cas où des puces on été commercialisées sans contrat. Il s’agit de puces qui se vendent dans des magasins non spécialisés, voire dans des marchés informels. Les représentants des opérateurs ont assuré que ce sont les distributeurs qui sont appelés à veiller sur ce volet. Un aspect qui n’est pas tout le temps respecté, a-t-on indiqué. Ramdane Djazaïri représentant de Nedjma a même expliqué que les distributeurs touchent une commission sur tout contrat retourné à l’opérateur. Un auditeur de Koléa qui semble gérer un commerce en rapport avec l’activité a apporté son témoignage. Ce dernier a expliqué que les distributeurs ne leur fournissent pas d’imprimés de contrats, pire encore, les cartes Sim qu’on leur confie ne comportent même pas de stickers. Interrogé sur la question, le représentant de l’ARPT a mentionné qu’en tant qu’autorité régie par des textes de lois, il leur appartient de saisir l’opérateur sur cet état de fait. Il revient à d’autres instances de réguler le commerce des cartes à puces sans contrat, a-t-il conclu.

Par: N. M - Le Soir d'Algérie