Alger, (AAI)- Le secteur des postes et des technologies de l'information et de la communication (PTIC) «change de look» et se modernise, a affirmé Boudjemaâ Haïchour, ministre des Postes et des Technologies de l'information et de la communication, lors du dernier forum hebdomadaire de l’ENTV.
Selon le ministre repris par la presse, le secteur connaît actuellement un taux de malversations réduit, une vulgarisation d’Internet, une e-gouvernance, une ouverture de capital et une dynamisation des «call-centers».
Pour l’invité du forum, le secteur serait en pleine expansion grâce aux nombreuses réformes entreprises pour «la modernisation du secteur».
Haïchour, a expliqué que la langue dominante dans cette ère de la mondialisation est «la langue des technologies nouvelles». Une langue que le projet de la e-gouvernance interpréterait avec excellence.
Selon lui, à plus de 80% de sa maturation, ce projet, «chapeauté par le chef du gouvernement», vise la création d'un portail électronique reliant les institutions de l'Etat et le citoyen, ajoutant que la e-gouvernance sera bientôt mise en application.
«C'est une opération qui avance progressivement», a-t-il estimé.
En matière de vulgarisation de l’Internet au niveau national, Haïchour a également estimé que l'ensemble des communes du pays disposeront de connexions à l’Internet à haut débit (ADSL) avant la fin du premier trimestre 2008.
Il a par ailleurs rassuré que pour rendre ce dernier plus accessible aux ménages, «une baisse des prix» sera consignée auprès des opérateurs.
Abordant l'ouverture du capital d'Algérie Télécom (AT), programmée dans le cadre des réformes du secteur des TIC, Haïchour estime que celle-ci «permettra de bénéficier de l'expérience de géants mondiaux des TIC». Une ouverture de capital qui permettra à AT de décrocher des marchés internationaux.
«J’encourage les providers à venir investir», a lancé le ministre, tout en rappelant que : «la majorité du capital d'AT restera en possession de l'Algérie».
Il a en outre abordé les progrès réalisés par Algérie Poste en matière de prestation et de gestion, estimant que le taux de malversations enregistré dans le secteur de la Poste aurait «largement diminué» depuis le lancement des réformes en 1999, avec un taux actuel de 0,000013%. Un «exploit» réalisé, selon lui, grâce au renforcement des mesures de contrôle au sein des bureaux de poste et «L'effectif des contrôleurs passé de 70 agents en 1999 à 400 en 2007».
Source: aai-online.com
Boudjemaâ Haïchour fait le point de la situation des PTIC
- nabil