N'TIC Magazine 14 - Octobre 2007 L’internet rapide devient aujourd’hui un bien de consommation, sinon indispensable, du moins
incontournable pour le développement économique et social des territoires mais de fortes disparités
existent et la technologie dominante du haut débit, l’ADSL, est encore trop réservée en Algérie,
aux habitants des grandes agglomérations.
De fait, des zones encore très larges du territoire national ne bénéficient pas du haut débit, en
particulier les communes rurales et les quartiers éloignés des répartiteurs téléphoniques.
« la zone non équipée, dite « zone blanche », représenterait 55 % du territoire national et 65 %
de la population », estime Salim Azzi, directeur technique d’une provider privé.
Des clivages existent également entre les zones denses et les zones moins peuplées, où un seul
opérateur est présent : Algérie Télécom.
Pour pallier à ces lignes de clivages, les pouvoirs publics et l’ARTP en particulier , doivent, selon
M.Azzi encourager les collectivités locales à devenir operateurs de réseaux « Comme cela se fait
dans beaucoup de pays »
« Toutefois, poursuit – il, il ya nécessité de changer certains textes de lois qui, aujourd’hui, ne
permettent pas aux mairies ni aux wilayas de devenir opérateurs de réseaux ».
Evidement, ce choix implique de la part des acteurs locaux un investissement financier, ce qui
est loin d’être évident.
Conclusion :
Certes, depuis le décollage effectif du marché du haut débit en Algérie, les tarifs ont baissé, néanmoins, les débits n’ont pas beaucoup augmenté. En effet nonobstant les sociétés grands comptes et quelques PME / PMI, rares sont les particuliers qui peuvent se permettre des connections à partir d’1 M/s car les tarifs deviennent très élevés pour les bourses moyennes.
Outre l’Eepad et Algérie Télécom qui disposent à eux deux d’une capacité de 2,5 millions de lignes, on annonce l’entrée en lice procianemeny de nouveaux fournisseurs d’accès à l’ADSL.
Une rude concurrence pourrait bientôt s’installer entre ces différents fournisseurs d’accès à l’ADSL.
Gageons qu’elle entraînera une baisse des tarifs et une hausse des débits.
Des disparités en termes d’accès au haut débit :
- nabil