Le caticta, un projet d’envergure africaine

N'TIC Magazine 16 - Décembre 2007 Le lancement du Centre africain des technologies de l’information et de la communication et
des technologies avancées (Caticta) est prévu en 2008.
C’est ce qui a été annoncé lors de la tenue de la 2è réunion du comité de pilotage algéro-coréen
qui s’est tenue sous la présidence de Cherif Rahmani, ministre de l’Aménagement du territoire,
de l’Environnement et du Tourisme, et Suk-Woo Hong, vice-ministre du Commerce, de l’Industrie
et de l’Energie de la République de Corée.
La décision de réalisation de ce projet a été prise en janvier 2007 par le président de la République,
Abdelaziz Bouteflika, et le président de la République coréenne, Roh Moo-Hyun.
Le but de cette deuxième réunion était la présentation du Master plan du centre et sa validation.
Dans une deuxième étape, il sera procédé à la préparation du dossier de construction et d’architecture
dont le ministre algérien a exprimé son souhait de voir le cahier des charges défini d’ici
à février 2008.
Le projet réunit des experts algériens et coréens pour un seul objectif qui est la promotion de la recherche et le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication
et d’autres technologies avancées non seulement en Algérie mais au niveau du continent africain
aussi.
Le Caticta, ce projet d’envergure africaine, permettra les échanges de post-graduant et de chercheurs,
la formation des experts dans le domaine et de surcroît l’invitation des étudiants africains et
des stagiaires des pays africains.
En effet, le centre assurera l’enseignement en matière de recherche spécialisée, la formation de
près de 300 étudiants dès 2010 avant de passer à une moyenne de 1800 étudiants en 2020».
À cela, s’ajoute l’organisation des structures de recherche répondant aux besoins de l’Algérie et
des pays africains.
Rappelons que ce centre sera implanté sur une superficie de 9 hectares au coeur de la nouvelle
ville de Sidi-Abdellah dont le gouvernement veut en faire un pôle technologique de dimension
mondiale avec aussi l’implantation du cyber parc technologique de près de 100 hectares.