“La réduction de la fracture numérique passe inévitablement par la création d’un contexte favorable pour le secteur des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC)”, a soutenu hier Nouar Harzellah, P-DG de l’Eepad et d’insister sur un point crucial concernant l’offre de compétence. C’est tout un ensemble de paramètres qui, selon l’orateur, est à même de constituer un cadre adéquat pour encourager l’innovation.
“Il faut des infrastructures technologiques de qualité, un cadre juridique protégeant la propriété intellectuelle comme les droits d’auteur, le brevet de création et une économie ouverte à la concurrence”, dira-t-il, faisant allusion à la nécessaire intervention de l’État pour équilibrer entre le
soutien au secteur des NTIC et le marché libre. S’il est vrai que le pays a largement œuvré pour démocratiser l’usage des Ntic, il reste cependant beaucoup à faire de l’avis même de Harzellah qui semble convaincu que le salut viendra de cette stratégie d’élaborer une E-algérie.
Le patron de l’Eepad abordera, par ailleurs, l’utilisation de la toile par le citoyen. Harzallah, qui a rappelé que la bataille n’est pas aujourd’hui autour de l’accès à l’Internet, mais autour du développement d’un contenu local et national, préviendra qu’à défaut, les opérateurs vont demeurer de simples grossistes vendeurs de la bande passante et de l’Internet classique. Le patron de l’Eepad préconise aussi le développement du téléphone fixe filaire et l’investissement sur le capital humain plaidant, par la même occasion, pour que Les Wimax et Wifi constituent des solutions d’appoint.
La stratégie repose sur un partenariat public-privé national autour des compétences nationales, notamment auprès des jeunes avec un esprit gagnant-gagnant précisant que la vulgarisation des NTIC en Algérie amènerait, inéluctablement, à la création d’un besoin chez le citoyen pour l’achat d’un micro-ordinateur ou un abonnement à la toile.
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Source: Liberté