Les investissements publicitaires (IP) bruts prévisionnels pour l’année 2008 sont estimés à 12,9 milliards de dinars, soit 179 millions de dollars, selon Sigma Conseil Algérie.
Ils sont en légère progression par rapport à l’année 2007 où ils étaient de 110 millions de dollars. La presse écrite accapare 4,5 milliards de dinars du total des IP, contre 5 milliards de dinars pour la télévision, 1,3 milliard DA pour la radio et 2,1% pour l’affichage. C’est ce qui ressort, en substance, de la rencontre du Groupe de bureaux d’études spécialisés dans la recherche marketing et média Sigma. L’événement a eu lieu hier à Alger en présence des gérants d’agences de communication, de régies publicitaires ainsi que des experts en média et communication.
Dans un entretien express à L’Expression, le fondateur et également directeur général de Sigma Conseil, M.Hassan Zargouni, a déclaré que «le marché publicitaire algérien est encore vierge. Ce marché regorge d’un potentiel important, seulement, il est freiné par trois obstacles mais qui peuvent être surmontés: d’abord, l’exiguïté des médias, notamment la télévision. Il faut que celle-ci soit ouverte au public et au privé. Secundo, il n’existe pas de cadre réglementaire garantissant aux acteurs activant dans le secteur de la publicité, la pérennité de leur business. Enfin, il faut absolument ouvrir le marché national aux investissements directs étrangers». Le potentiel reste cependant largement sous-exploité puisqu’en dehors des supports traditionnels que sont la presse écrite, la télévision, l’affichage public et la radio, les autres créneaux que sont la téléphonie mobile ou encore l’Internet, sont très peu utilisés comme vecteur de communication, notamment en Algérie. A ce titre, on a recensé 3.500.000 internautes en Algérie, soit une pénétration de 10,4% et le nombre d’abonnés Adsl est de l’ordre de 250.000. Dans ce sillage, M.Zargouni estime que le nombre de sites Internet en Algérie est faible, «près de 6000 sites Web car 95% des navigations vont vers des sites étrangers». L’orateur s’est abstenu de donner la classification des journaux les plus lus en Algérie, «car c’est très sensible», selon lui. La publicité influence de plus en plus le paysage médiatique. A cet effet, les expériences de certains pays en matière de régulation peuvent êtres utiles afin de préserver le service public et de garantir un accès aux gisements publicitaires à toutes les catégories de médias. Sur un autre registre, M.Zargouni a levé le voile sur le taux d’audience des chaînes télévisées les plus regardées hors le mois sacré du Ramadhan.
En première classe, on retrouve l’Entreprise nationale de la télévision (Entv) avec 17,6%, ensuite, TF1 avec 13,4%, puis la chaîne satellitaire algérienne A3 avec 9,4%, MBC avec 8,7% et enfin M6 avec 8,1%. Durant le mois sacré du Ramadhan, les chaînes occidentales sont directement remplacées par les chaînes orientales. Ainsi, le peloton est à 100% arabe avec l’Entv à 45,7%, A3 à 25,4%, MBC à 18,6%, Abu Dhabi à 8,3% et Dubaï à 7,3%.
Source: L'Expression
Dans un entretien express à L’Expression, le fondateur et également directeur général de Sigma Conseil, M.Hassan Zargouni, a déclaré que «le marché publicitaire algérien est encore vierge. Ce marché regorge d’un potentiel important, seulement, il est freiné par trois obstacles mais qui peuvent être surmontés: d’abord, l’exiguïté des médias, notamment la télévision. Il faut que celle-ci soit ouverte au public et au privé. Secundo, il n’existe pas de cadre réglementaire garantissant aux acteurs activant dans le secteur de la publicité, la pérennité de leur business. Enfin, il faut absolument ouvrir le marché national aux investissements directs étrangers». Le potentiel reste cependant largement sous-exploité puisqu’en dehors des supports traditionnels que sont la presse écrite, la télévision, l’affichage public et la radio, les autres créneaux que sont la téléphonie mobile ou encore l’Internet, sont très peu utilisés comme vecteur de communication, notamment en Algérie. A ce titre, on a recensé 3.500.000 internautes en Algérie, soit une pénétration de 10,4% et le nombre d’abonnés Adsl est de l’ordre de 250.000. Dans ce sillage, M.Zargouni estime que le nombre de sites Internet en Algérie est faible, «près de 6000 sites Web car 95% des navigations vont vers des sites étrangers». L’orateur s’est abstenu de donner la classification des journaux les plus lus en Algérie, «car c’est très sensible», selon lui. La publicité influence de plus en plus le paysage médiatique. A cet effet, les expériences de certains pays en matière de régulation peuvent êtres utiles afin de préserver le service public et de garantir un accès aux gisements publicitaires à toutes les catégories de médias. Sur un autre registre, M.Zargouni a levé le voile sur le taux d’audience des chaînes télévisées les plus regardées hors le mois sacré du Ramadhan.
En première classe, on retrouve l’Entreprise nationale de la télévision (Entv) avec 17,6%, ensuite, TF1 avec 13,4%, puis la chaîne satellitaire algérienne A3 avec 9,4%, MBC avec 8,7% et enfin M6 avec 8,1%. Durant le mois sacré du Ramadhan, les chaînes occidentales sont directement remplacées par les chaînes orientales. Ainsi, le peloton est à 100% arabe avec l’Entv à 45,7%, A3 à 25,4%, MBC à 18,6%, Abu Dhabi à 8,3% et Dubaï à 7,3%.
Source: L'Expression