Tout en réaffirmant l’objectif que s’est assigné son entreprise d’atteindre, voire dépasser le 1 million d’abonnés ADSL à l’horizon 2013, le DG de l'Eepad a annoncé, hier, depuis Annaba, qu’il est vivement intéressé par l’acquisition officielle d’une licence de téléphonie fixe.
“S’il y a une volonté de vente d’une licence de téléphonie fixe en Algérie, nous sommes preneurs soit en partenariat avec d’autres opérateurs nationaux, soit à notre compte exclusif, nous souhaitons investir dans le développement de la fibre optique et nous en faisons notre challenge !”, a déclaré M. Nouar Harzallah au panel de journalistes venus d’Alger pour une visite guidée au sein de Zala Computers, son usine de Annaba. Évoquant les TIC et leur évolution dans notre pays, le P-DG de l’Eepad a affirmé que l’Algérie peut se targuer d’être parmi les premiers pays africains dans ce domaine avec un taux de 90% de télédensité en fixe et en mobile, 4,5 millions d’internautes, 6 000 cybercafés, 30 providers, 3 500 sites web et plus de 200 000 abonnés à l’ADSL, l’Algérie est classée parmi les premiers pays africains en pourcentage d’internautes. Il a toutefois regretté qu’Internet reste cher dans notre continent, à cause notamment des prix extrêmement élevés d’accès pratiqués. M. Harzallah a, par ailleurs, déploré la lenteur dans la connexion à la Toile qui est due, a-t-il souligné, à un faible débit, et l’absence de contenu national, deux paramètres démotivants, selon lui.
La question de la baisse de 50% sur les tarifs de l’ADSL, unilatéralement décidée en avril 2008, par le ministère de tutelle, dans le souci de démocratiser soi-disant l’utilisation de cet outil a été également soulevée par M. Harzallah. Ce dernier signale que cette instruction a eu des répercussions négatives sur le chiffre d’affaires et business plan de son entreprise et de ceux de plusieurs autres ISP. “Nous avons été lésés du fait que cette décision n’a pas été appliquée en amont pour ce qui est de la location de la bande passante, ce qui s’est traduit par des surcoûts dévastateurs chez les opérateurs de services, que nous sommes. Nous avons dit notre désapprobation à l’ARPT, autorité auprès de laquelle nous avons introduit une saisine officielle pour qu’elle reconsidère cette décision.” Le P-DG de l’Eepad enfoncera le clou en soutenant qu’“Algérie Télécom a été la première à ressentir cette mesure puisque même sa filiale Djawab a été obligée de déposer son bilan. C’est une des contraintes qui freinent le développement de ce secteur stratégique et il faut que tout le monde s’implique pour les lever afin de libérer les initiatives”. Confiant toutefois en l’avenir, M. Harzallah annonce qu’il y a beaucoup à attendre de la part des chercheurs algériens établis à l’étranger. “Notre diaspora pourrait être sollicitée pour partager le fruit de ses recherches avec nous pour peu qu’on ne la délocalise pas”, dira-t-il à ce propos.
Source: Liberté
La question de la baisse de 50% sur les tarifs de l’ADSL, unilatéralement décidée en avril 2008, par le ministère de tutelle, dans le souci de démocratiser soi-disant l’utilisation de cet outil a été également soulevée par M. Harzallah. Ce dernier signale que cette instruction a eu des répercussions négatives sur le chiffre d’affaires et business plan de son entreprise et de ceux de plusieurs autres ISP. “Nous avons été lésés du fait que cette décision n’a pas été appliquée en amont pour ce qui est de la location de la bande passante, ce qui s’est traduit par des surcoûts dévastateurs chez les opérateurs de services, que nous sommes. Nous avons dit notre désapprobation à l’ARPT, autorité auprès de laquelle nous avons introduit une saisine officielle pour qu’elle reconsidère cette décision.” Le P-DG de l’Eepad enfoncera le clou en soutenant qu’“Algérie Télécom a été la première à ressentir cette mesure puisque même sa filiale Djawab a été obligée de déposer son bilan. C’est une des contraintes qui freinent le développement de ce secteur stratégique et il faut que tout le monde s’implique pour les lever afin de libérer les initiatives”. Confiant toutefois en l’avenir, M. Harzallah annonce qu’il y a beaucoup à attendre de la part des chercheurs algériens établis à l’étranger. “Notre diaspora pourrait être sollicitée pour partager le fruit de ses recherches avec nous pour peu qu’on ne la délocalise pas”, dira-t-il à ce propos.
Source: Liberté