Le programme quinquennal intitulé «e-Algérie 2013» viendra à la rescousse du fameux projet Ousratic. C’est ce qu’a laissé entendre Hamid Bessalah, ministre de la de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication.
Il a, à partir de Annaba qui abrite, rappelons-le, l’usine d’assemblage des PC Zala (Eepad) déclaré que le plan «e-Algérie» constitue l’un des défis du prochain quinquennal. Selon lui, ce dernier vise, entre autres, à porter l’outil informatique dans le milieu des familles algériennes qui auront toutes les facilités pour accéder à l’Internet. «Il devrait être gagné grâce à la disponibilité des moyens qu’il exige», a affirmé le ministre. M.Bessalah a, en outre, précisé que ce même projet donnera lieu, à terme, à un transfert de technologie. De même qu’il soutiendra son secteur en matériels et équipements de l’information et de la communication, et valorisera les ressources humaines. En somme, ce programme et à en croire le ministre, au secteur des TIC algériens, d’être au rendez-vous d’une modernisation tous azimuts.
Au centre postal de Sidi Salem, à Annaba, M.Bessalah s’est enquis des conditions d’accès à l’Internet au titre du programme Oustratic, cette formule n’ayant pas dépassé 11% dans la wilaya de Annaba qui compte pourtant quelque 600.000 habitants. Rappelons que le ministre des Ptic reste convaincu que l’usage des technologies constitue ´´le fondement même de la société de l’information´´. A la faveur d’un récent séminaire sur les infrastructures Internet haut et très haut débits, M.Bessalah a expliqué que l’utilisation des technologies et des services en ligne en direction des administrations, entreprises et citoyens, est reconnue comme étant ´´un moyen civilisationnel et technologique imparable de communication´´. Concernant la problématique du haut débit dont est tributaire un projet aussi ambitieux que le e-Algérie, M.Bessalah a indiqué que les services en ligne ´´exigent, pour leur transmission correcte et instantanée, des capacités pouvant dépasser les 1000 mégabits/seconde´´.
Il a alors expliqué que cette exigence technique devra être fatalement satisfaite afin de permettre aux utilisateurs confort et qualité de connectivité. Néanmoins, la question du haut et du très haut débit nécessite, selon le ministre, certaines règles dans le cadre de la stratégie de développement des TIC, dont celles relatives à la garantie de coûts accessibles à toutes les couches de la population, à la sensibilisation, l’information et la formation du citoyen pour le mettre au diapason des nouvelles opportunités qu’offrent les technologies. Evoquant certaines causes qui freinent le développement des services en ligne en Algérie, M.Bessalah a souligné l’importance d’agir en profondeur sur les axes majeurs prévus par le projet de programme e-Algérie 2013, notamment, l’infrastructure nationale de télécommunications, la création locale des contenus, l’économie numérique et le partenariat public-privé, le cadre juridique et les incitations tarifaires et fiscales.
Source: L'Expression