Selon TechCrunch, les deux parties sont en phase finale de négociation. Mais la fin de l'indépendance du "générateur de tweets" n'est pas si évidente.
Selon TechCrunch, Google serait sur le point d'acquérir Twitter, le service à mi-chemin entre un réseau social et un outil de micro-blogging qui fait le plus de buzz actuellement sur Internet. En fin d'année dernière, il avait été approché par Facebook qui était prêt à mettre 500 millions de dollars sur la table (sur la base d'actions Facebook). Mais l'équipe de Twitter avait refusé cette première offre. Et, toujours selon TechCrunch, le CEO Evan Williams ne serait pas prêt à vendre même pour un milliard de dollars.
Mais, à ce niveau de transaction et au regard du marasme économique actuel, les fonds d'investissement ayant investi dans Twitter vont y réfléchir à deux fois. Depuis sa création en mars 2006, la société, basée à San Francisco, a levé 55 millions de dollars. Elle serait désormais valorisée 250 millions d'euros au regard des derniers soubresauts liés à ses dernières augmentations de capital.
Un accord sur des produits, c'est tout ?
Même les experts IT les plus en pointes se battent entre eux pour déterminer la nature des relations que pourraient tisser Twitter et Google. Ainsi, Kara Swisher, qui alimente le blog Boomtown (Groupe WSJ), évoque de simples discussions entre les deux parties à propos de produits mais sans aller au-delà. Difficile de se faire une raison, surtout quand le propre P-DG de Google assurait encore le mois dernier qu'il ne cherchait pas à acquérir Twitter.
Pourtant, Twitter devrait agir vite. Selon Jeff Mann, directeur adjoint des études chez Gartner, "la culture et les ambitions de Twitter et de Google vont bien ensemble." L'expert IT avance un volume de 6 millions de tweets par jour. Du coup, ce service constitue "une réelle source de commentaires, d'informations et d'opinions en temps réel".
De quoi intéresser un groupe Internet orienté vers la publicité en ligne comme Google. "Maintenant, il est temps pour Twitter de vendre. Il est arrivé au sommet de son art. Compter sur ses uniques moyens pour monétiser le service nécessitera un long temps et ce sera dur", analyse Jeff Mann.
Source: vnunet