Lutte contre la cybercriminalité : Colloque international à Djelfa

C’est le sujet débattu en l’espace de deux jours consacrés à un colloque international parrainé par l’institut de droit et des sciences politiques de l’université de Djelfa.

Trois principaux axes étaient au menu : l’organisation juridique d’internet, le crime électronique et les politiques à l’échelle internationale, régionale et nationale dans la lutte contre le crime électronique. En tout, 29 conférenciers, dont 3 étrangers de nationalité arabe, se sont relayés et partagés pas moins de 50 thèmes plus ou moins étroitement liés. Partant du principe juridique de base qu’il n’ y a pas d’infraction ni de peine ou de mesure de sûreté sans loi, cette rencontre a permis d’accroître l’attention sur la nécessité d’instaurer des outils juridiques et des règles de procédure spécifiques s’appuyant sur des techniques performantes d’établissement de la preuve du crime, à l’effet d’organiser ce segment qui n’a de cesse d’évoluer à une vitesse ahurissante.

En effet, le monde, qui connaît une évolution notable et rapide dans le domaine des techniques de numérisation, synonyme de révolution numérique, est devenu un monde virtuel, comparable à un ensemble de signes et d’images n’ayant de réalité que dans la mémoire de l’ordinateur qui l’a créé ou, sur les supports duquel il est transféré. Ce colloque a également traité des incidences d’internet sur les aspects de la vie en général ; de l’importance d’aboutir à un cadre organisationnel et juridique du réseau d’informations international sur internet, et enfin de s’interroger sur les contours de la définition générale du crime électronique afin de tendre vers une lutte meilleure et efficace de la cybercriminalité. Remarquant l’absence d’invités de pays occidentaux à ce colloque, El Watan a interrogé le président du comité scientifique, Me L. Chenouf : « Ce choix s’explique seulement par un souci de communiquer dans une langue que maîtrisent nos enseignants et étudiants mais aussi, par des affinités qui ont largement facilité l’organisation de cette réunion scientifique. »

Source: El Watan