L’éditeur russe a choisi de sortir avant l’été ses dernières moutures en matière de solution de sécurité. Au programme, un mode "bac à sable" et des mesures anti-phishing.
Kaspersky lance pour ses versions 2010 de ses solutions de sécurité plusieurs types d’avancées notoires. Au cœur des Kaspersky Antivirus et Kaspersky Internet Security, la part a été donnée à l’évitement et au traitement des menaces du tout Web venant.
Ainsi, la nouvelle gamme 2010 se dote d’un outil appelé Bac à sable (Sandbox). SafeRun utilise une technologie permettant d'exécuter n'importe quelle application, notamment un navigateur web, dans un environnement sécurisé. A la loupe, si une application est exécutée avec SafeRun, le contour de sa fenêtre s'entourera de vert, de même, en cas de navigation rien ne sera inscrit dans l’historique et aucun cookie ne sera conservé. De quoi, en principe, rendre inefficace certaines menaces passant par des key-loggers, des enregistreurs de frappe au clavier.
Internet Security et Antivirus embarquent aussi une URL Advisor, un outil permettant d'identifier les sites potentiellement dangereux dans les résultats de recherche sur le Web. Adoptant la technique de la liste blanche et noire, certains sites sont alors référencés comme bons ou mauvais, l’internaute peut y naviguer mais en connaissance de cause.
Côté technologique, Kaspersky s’intéresse de près au Cloud Computing puisqu’il intègre dans sa suite le Kaspersky Security Network. Le réseau fait ainsi de l'utilisateur un détecteur de menaces. Ainsi, des informations sur les fichiers malveillants sont envoyés sur les serveurs de Kaspersky, ce qui permet de mettre rapidement à disposition les signatures sur tous les postes clients.
Phillipe Bodemer, directeur de Kaspersky Lab France explique ce positionnement : "la sécurité est comme les échecs sauf que les éditeurs jouent toujours les noirs. Il est donc important de lier entre eux les internautes afin que l’échange d’informations et la réactivité soient les meilleurs".
Notamment afin d’éviter tout piratage, notamment de carte bancaire, Kaspersky Antivirus et Internet Security 2010 proposent un clavier virtuel pour la saisie d'informations sensibles. Au lieu de taper un mot de passe ou un code directement sur un site, le clavier virtuel sert alors à sécuriser les transactions face aux risques d'espionnage du clavier.
Enfin, l’éditeur russe explique lancer aussi une suite spécialement développée pour les netbooks tournant sous Windows XP avec des processeurs Intel et VIA Technologies. Moins gourmande selon Kaspersky que les solutions traditionnelles, la solution reste proposée au même tarif que la suite de sécurité 2010, à savoir 49,90 euros (29,90 euros pour l’antivirus seul).
Actuellement situé à la quatrième place des éditeurs de sécurité sur le marché professionnel, Kaspersky espère avec ses nouveautés grimper sur le podium. Reste à convaincre consommateurs individuels et TPE.
Source: Silicon