Facebook affiche 300 millions d’abonnés et une large avance sur le calendrier de sa trésorerie. Mais les coûts de maintenance n’en font toujours pas une affaire rentable.
Le PDG et fondateur Mark Zuckerberg, a déclaré sur son blog que le site communautaire est en situation de « cash flow » (liquidités) positive. La société serait même en avance par rapport à l’échéance prévue. Une situation satisfaisante pour son créateur puisque cela met Facebook « en position d'être un service indépendant et solide à long terme ».
Peu bavard en ce qui concerne la comptabilité, le célèbre ingénieur n’a donné aucun chiffre, sauf celui bien sûr des abonnés : 300 millions à travers le monde. Un chiffre en constante augmentation et qui pourrait encore évoluer positivement avec Facebook Lite, version simplifiée surtout allégée, destinée à conquérir microbloggers et pays émergents.
Cependant, même si la population du site communautaire dépasse largement celle de certains pays tels que la France et l’Angleterre réunies, cela n’en fait pas pour autant une affaire rentable pour le moment. En effet, les coûts de maintenance et de fonctionnement du réseau social sont à la mesure de son gigantisme. Ceci ne lui ont pas permis jusqu’à présent de dégager des bénéfices. D’autant plus que les revenus publicitaires ne suivent pas avec la croissance des abonnements. Autre élément, le partage de photos nécessite une bande passante efficace pour ne pas alourdir le fonctionnement du site. C’est également une opération coûteuse.
C’est pourquoi, les équipes de Facebook ont travaillé sur une nouvelle infrastructure informatique : Haystack, qui devrait réduire les dépenses liées au transfert de photos. Enfin, avec une croissance de 50% d’abonnés depuis le mois d’avril, Mark Zuckerberg devra faire en sorte que Facebook deviennent une société rentable, avant qu’elle ne soit un jour victime de son succès.
Source: Silicon