Le savoir-faire coréen au service de l’Algérie

La Corée et l’Algérie décident de passer à un autre niveau de coopération, celui des échanges d’expériences et de technologies.

La coopération entre l’Algérie et la Corée du Sud connaît depuis quelques années un essor important qui se traduit par un partenariat économique des plus solides. En plus du domaine économique, notamment avec la présence de sociétés coréennes de renommée mondiale, telles Samsung et LG dans le domaine de l’électroménager, la téléphonie et l’informatique et Hyundai pour le secteur de l’automobile, sans oublier la construction de villes nouvelles, d’une usine d’engrais et une raffinerie. Cela dit, du côté coréen et dans la volonté de consolider davantage les relations bilatérales des deux pays, on décide de passer à un autre niveau de coopération, celui des échanges d’expériences et de technologies. C’est-à-dire le savoir-faire coréen au service de l’Algérie. Et afin de mieux le concrétiser, la Koica a décidé d’organiser des journées de formation à Séoul au profit de cadres algériens.

En effet, l’agence coopération internationale de la Corée Koica a organisé, hier à l’hôtel Riad de Sidi-Fredj, une cérémonie à l’honneur des cadres algériens ayant effectué une formation à Séoul sous son égide. Présents, en plus du président de la Koica M. Park Dae-won, la chef de cabinet du ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements, Mme Touhami, en plus de l’ambassadeur de la Corée du Sud à Alger M. Choi Sung-joo qui, à cette occasion, n’a pas manqué d’exprimer son optimisme quant au renforcement des relations entre l’Algérie et la Corée du Sud. “Je ne peux que me féliciter de la nature des relations entre la Corée du Sud et l’Algérie qui sont excellentes. Aujourd’hui, on vient de passer à une nouvelle étape, celle du transfert des connaissances et de l’expérience. Comme vous le savez, la Corée fait partie des pays donateurs au sein de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Nous avons été pays bénéficiaire avant de devenir donateur et dans ce sens, le gouvernement coréen a décidé de doubler le volume de ses donations”, dira-t-il dans son discours. De son côté, le président de Koica met en exergue l’expérience de la Corée et explique : “Nous avons pu surmonter les difficultés et les défis auxquels les pays en développement sont confrontés aujourd’hui. En tant que donateur émergent, nous croyons que notre propre expérience d’avoir fait la transition d’un pays pauvre à un membre de l’OCDE est le plus précieux de tous nos biens”, a-t-il déclaré à l’assistance. Le président de la Koica a fait aussi part de la volonté de son pays de travailler en étroite collaboration avec l’Algérie, sur la base d’un partenariat solide.

De son côté, Mme Touhami, chef de cabinet du ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements, s’est réjouie du rôle que joue la Corée du Sud dans la promotion de l’investissement en Algérie et de l’assistance qu’elle apporte en matière d’expérience et de transfert des connaissances pour les Algériens, à l’image de ces journées de formation chapeautées par la Koica dans le but de faire profiter les cadres algériens du savoir-faire coréen.

Source: Liberté