Microsoft a reconnu qu'une ancienne version de son navigateur Internet Explorer a contribué à l'assaut en Chine visant Google et une vingtaine d'autres sociétés.
Microsoft a involontairement participé à une attaque visant Google. L’affaire défraie la chronique IT cette semaine : Google menace de se retirer du marché chinois, suite à une attaque bien orchestrée visant ses services Internet (Gmail en particulier) mais aussi une vingtaine d’autres sociétés (dont Adobe). Selon l’éditeur de solutions de sécurité IT McAfee (qui a surnommé cette opération de piratage “Aurora”), l’attaque a été réalisée en s’appuyant sur une faille de sécurité du navigateur Internet Explorer de Microsoft.
L’éditeur en premier concerné a réagi promptement. Dans une contribution blog en date du 14 janvier, Mike Reavey, Directeur du centre de réaction pour la sécurité chez Microsoft (Security Response Center), a confirmé hier qu’Internet Explorer a été l’un des vecteurs d’attaques contre Google et les autres entreprises. Mike Reavey a précisé que les attaques avaient été perpétrées au moyen d’une ancienne version du navigateur Internet Explorer (IE version 6). Il conseille aux utilisateurs du browser de Microsoft d’élever le niveau des paramètres de sécurité.
De son côté, Steve Ballmer, P-DG de Microsoft, a déclaré sur la chaîne CNBC que sa compagnie prenait ces attaques “au sérieux” mais qu’elle n’avait pas l’intention de se retirer de la Chine en guise de réaction. Bien que la firme soit consciente du piratage massif de ses logiciels dans le pays, elle ne veut pas compromettre ses chances de développement de business. La Chine dispose d’un taux de croissance élevé et figure parmi les marchés les plus stratégiques au monde.
Source: ITespresso