La 7ème édition du salon professionnel sur les technologies de l’information (MED-IT 2010) se tiendra du 10 au 12 mai au Palais de la Culture à Alger avec pour thème principal «L’utilisation des TIC par les PME».
Le Salon permettra aux professionnels du secteur de présenter leurs offres, s’informer sur les grandes tendances du marché, découvrir de nouveaux matériels et solutions dans le domaine, rencontrer des experts et des clients publics et privés, a indiqué lors d’une conférence de presse Sylvie Reforzo dirigeante de Xcom, entreprise organisatrice de l’évènement. 150 exposants et 5000 visiteurs professionnels sont attendus. Avec la présence des grandes multinationales (Alcatel-Lucent, IBM, HP, Cisco Systems) et des principaux acteurs algériens du secteur, le Med-IT se présente comme “le salon fédérateur de la profession”. C’est une occasion aussi de faire le point sur l’état d’avancement des TIC en Algérie. Le secteur ne représente aujourd’hui que 1% du PIB. Le tissu industriel est fortement concentré et la stratégie de développement reste basée sur les hydrocarbures. Cet état des lieux montre que les retombées des TIC sur le tissu industriel algérien s’avèrent encore limitées.
Au-delà du rapport administré/administration, c’est la relation même entre le citoyen et les autorités administratives qui peut-être transformée en s’appuyant sur les TIC. Les technologies ne peuvent intervenir que si elles s’inscrivent comme outil d’un projet politique et comme facteur d’une stratégie économique car l’utilisation et le développement des TIC à des fins économiques ne peut réussir en l’absence d’une stratégie nationale globale basée sur les TIC et qui soit fondée sur une vision large du développement des infrastructures, de la valorisation des ressources humaines et de l’application des TIC dans des secteurs clés. Ce salon met en avant l’art et les technologies de l’information. Cette année, il abritera une exposition virtuelle sur l’artisanat algérien. Il veut dans ce cadre inciter les PME à une réflexion sur Internet. Pour que les petites entreprises adoptent les stratégies et les outils du commerce et des activités électroniques, il faut qu’elles en retirent des avantages supérieurs à ce qu’il leur en coûte en termes d’investissement et de maintenance. La décision de franchir le pas répond à des considérations commerciales et de retour sur investissement potentiel. Au-delà d’un certain niveau de connectivité (micro-ordinateur, accès Internet, information ou marketing en ligne), toutes les PME ne sont pas nécessairement appelées à «rattraper» les grandes entreprises.
Source: N'TIC 42 / MARS 2010