Le 19e Salon international de l’informatique, de la bureautique et de la communication (Sicom), prévu à Alger du 15 au 21 avril 2010, ambitionne d’accéder à une nouvelle dimension.
Il se veut un lieu d’échange d’idées et d’expériences et une plateforme d’affaires, mais surtout l’événement majeur dédié aux nouvelles technologies de l’information et de la communication en Algérie. Tel est le message lancé hier, lors d’une conférence de presse, par Mouloud Slimani, directeur de la promotion et de la coopération à la Safex. Cette année, la Safex s’est adjointe dans l’organisation deux sociétés spécialisées en communication et en informatique : Mira Cards édition et RK.Com Events. Ce Salon devrait accueillir quelque 2200 professionnels et 100 000 visiteurs grand public, l’accès étant gratuit. Un programme d’animation est également prévu avec l’organisation de conférences sur différents thèmes, notamment la journée du 18 avril qui sera réservée au ministère de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, portant sur la stratégie e-Algérie 2013. Les plus prestigieuses marques du secteur seront présentes : Condor, Samsung, LG, Intel, Hp, Epson Microsoft Algérie et D-Link. Le partenaire conférence est Kaspersky Lab (France) qui traitera de la cybercriminalité. Ce Salon sera aussi l’occasion de faire un premier bilan des 10 ans de réforme dans le domaine des télécommunications. Quel regard peut-on porter sur cette expérience ?
Certains affirment que notre pays a su faire le bond qualitatif souhaité, mais d’autres estiment qu’il a plutôt avancé à petits pas. Sur le plan théorique, l’Algérie déploie des efforts appréciables pour réduire la fracture numérique mais en pratique, seule la téléphonie mobile a tenu ses promesses. Si elle a connu un boom, ce n’est pas le cas d’internet. L’Algérie n’a réussi qu’à raccrocher les wagons de queue du train à grande vitesse de la révolution numérique. En peu de temps, plusieurs jeunes ont succombé ainsi à la mode du mobile et d’internet, des objets de luxe devenus tout d’un coup à la portée de la majorité et qui ont incontestablement bouleversé la vie de chacun. « Dans ces deux secteurs, l’Algérie apparaît actuellement comme le plus gros marché de l’espace euroméditerranéen », constate KPMG. L’Algérie est également un des marchés-clés pour le MENA. Constructeurs et équipementiers, conscients de la manne qu’il représente, se sont depuis longtemps engouffrés dans cette brèche. Cependant, Il faut relever la limitation du volume d’importation par des mesures administratives (loi de finances complémentaire 2009, arabisation, certificat de conformité et certificat d’origine).
Source: El Watan