Après Facebook, c’est Twitter qui bugge. Une simple faille a permis à qui le désirait de se faire suivre par d’autres twitterers, dont des stars.
Les réseaux sociaux imploseraient-ils? Après Facebook, le 4 mai, voici que le site de micro-blogging Twitter fait des siennes. Vers 18 heures le 10 mai, sans interrompre l’affichage de messages, tous les comptes d’abonnés au site de microblogging Twitter avaient été remis à zéro. Pire, une faille simple comme un jeu d’enfant, selon le blogueur Korben, permettait à n’importe qui de forcer n’importe quel compte. Les twitterers ont pu obliger d’autres twitterers à les suivre via une simple requête : « accept 'nom d'utilisateur' ». Les stars, présentes sur le site, n’ont pas pu y échapper…
Quelques quarts d’heure plus tard, Biz Stone, co-fondateur du site, déclarait en ligne que « le nombre d’abonnés est fixé à zéro et la possibilité de suivre ou non quelqu’un est temporairement désactivée le temps que nous réparions un bug ». Conclusion : plus un seul ami, pas même un vrai « suiveur », « 0 following, 0 followers ».
Selon Ecrans, « la faille aurait été postée sur un blog turc, d’après le site webrazzi. » Après ce bug, Twitter comptait, bien évidement, dédommager toutes les victimes d’abus de « followers ». Rumeur corroborée par l’AFP et le blog américain Gizmodo.
« Ce problème a été découvert par accident, par un utilisateur turc de Twitter », explique le blog américain dans un article. « Le premier message qu'il nous a envoyé avait franchement l'air ridicule: un type turc, s'appelant Bora Kirca, s'est rendu compte accidentellement que si vous écrivez un message « accept username », par exemple billgates, alors Bill Gates suivra vos tweets. C'est tout bête, mais c'est vrai. »
Au final, l’honneur des twitterers est sauf, ou presque. Le site de micro-blogging assure qu’aucune mise à jour privée (sur 100 millions d’utilisateurs), n’a été percée. Mais la confiance des internautes envers le site est, elle, bien entamée
Source: Silicon