Nouveau rapport BSA et IDC sur le piratage des logiciels informatiques

L’utilisation de logiciels piratés est toujours aussi importante en Algérie.

En mai 2010, la Business Software Alliance (BSA), association internationale qui représente l’industrie mondiale des éditeurs de logiciel, en partenariat avec la firme de recherche IDC, a publié son septième rapport annuel sur le piratage de logiciel informatique dans plus de 100 pays.  Malgré la récession économique mondiale, le piratage de logiciels informatiques pour PC a diminué dans 54 pays et augmenté dans 19 autres seulement, selon cette même étude. Entre 2008 et 2009, l’installation de logiciels sans licences sur les ordinateurs personnels en Algérie s’est maintenue à 84%. La valeur commerciale perdue pour les éditeurs  reste significative, sans compter l’important manque à gagner de l’Etat en divers taxes et impôts non recouvrés. «Cette étude démontre clairement que les efforts de BSA pour réduire l’utilisation de logiciels illégaux en Algérie est toujours d’une importance capitale. Un taux de piratage de 84% représente un frein majeur au développement de l’économie algérienne en général et à celle du  développement de logiciel en Algérie en particuliers» a dit Aly Harakeh le porte-parole de BSA pour la région NEPA.

IDC a démontré dans son étude que pour  100$ US vendus par les éditeurs légitimes de logiciels, 75$ US supplémentaires sont piratés. Et cela affecte plus que le simple revenu des éditeurs, puisque la réduction du piratage de logiciel a un impact positif sur l’ensemble de l’économie. Une étude BSA/IDC[1] a prouvé qu’une réduction de dix points sur le taux de piratage, sur quatre ans, peut générer 96 millions de dollars US supplémentaires pour l’économie légale. IDC estime que pour 1$ vendu par les éditeurs de logiciels, 3$ à 4$ supplémentaires reviennent aux acteurs locaux et restent donc dans le circuit économique national. Le piratage touche également les consommateurs puisque leurs ordinateurs ne sont pas sécurisés contre les logiciels malveillants de plus en plus fréquents, en particulier avec l’essor d’internet. La protection des données personnelles, la lutte contre la cybercriminalité ainsi que la protection des enfants et mineurs doivent être sérieusement prises en compte lors de l’achat d’un logiciel piraté, celui-ci venant souvent avec des programmes malveillants et des virus embarqués.

La lutte contre le piratage de logiciel étant  une priorité en Algérie, Microsoft, en tant que membre de la BSA, en coopération avec  l’Office National des Droits d’Auteurs (ONDA), œuvre pour sensibiliser les acteurs publics comme privés. Un certain nombre de séminaires ainsi que des campagnes de sensibilisation ont été conduits par Microsoft Algérie pour informer tous les utilisateurs quant aux risques de l'utilisation de logiciels sans licence Officielle. Une réduction significative sur le taux de piratage de logiciels dans le pays reste un grand challenge. Cependant, avec le support du gouvernement Algérien et dans l’optique de sa politique de développement économique, BSA et ONDA s’efforceront à lutter contre ce fléau en visant des résultats positifs à court et long terme.

« Réduire le piratage de logiciels impactera positivement le développement de l’économie  nationale en général et d’une économie algérienne du logiciel en particulier. En réduisant le taux de piratage, le gouvernement donnera non seulement un signal fort vers les éditeurs mondiaux, mais surtout augmentera le nombre de sociétés algériennes qui investiront, créeront et développeront du contenu logiciel local. Ils permettront la création de nouveaux emplois et  participeront à fixer les compétences nationales en Algérie.  Aujourd’hui, ces sociétés algériennes  peinent à avoir une légitimité et un encouragement  en grande partie à cause du marché informel. Microsoft s'engage à promouvoir le respect des droits de la propriété intellectuelle algérienne et à améliorer  l’image de la création algérienne de logiciel», a déclaré Lisa Adidi Brouri, Responsable de la propriété intellectuelle chez Microsoft Algérie.

Pour plus d’information sur cette étude et la méthodologie utilisée, veuillez visiter le site de BSA : www.bsa.org/globalstudy.

Source: Communiqué de presse