Hier, le quatrième opérateur mobile en France, Free, annonçait ses deux nouveaux forfaits. Des forfaits réservés aux trois premiers millions de clients et qui ont fait réagir les opérateurs concurrents. Il avait annoncé en 2008 vouloir casser les prix du marché mobile français, Free l'a fait. Hier, Xavier Niel, Directeur Général de Free Mobile, annonçait le lancement de ses deux forfaits: l'un à 19.90 euros proposant appels illimités en France et vers 40 pays, SMS et MMS illimités et accès à Internet en illimité; le second à 2 euros offrant 60 minutes de communication et 60 SMS. Le tout sans aucun engagement. Peu de temps après, le rush. Standard téléphonique et site saturés.
Les opérateurs concurrents ont réagi chacun à leur manière tout en essayant de se montrer sereins. SFR est plutôt fair play et salue l'arrivée de Free mais en mettant tout de même en avant les risques au niveau de la relation client et de la data: " Il est évident que l'on ne s'improvise pas opérateur. Le plus dur reste à faire pour eux car il y a le prix et puis il y a le reste ". Orange lui promet une contre-attaque, et vite: " Que nos clients se rassurent, nous reviendrons vite vers eux pour parler des propositions que nous avons préparées ". Pas de commentaires par contre du côté de Bouygues Telecom.
Le Directeur Général de Free Mobile a mis en avant lors de la conférence les 1 500 personnes qui ont été recrutées pour assurer le service client, des employés capables selon lui de gérer plusieurs millions d'abonnés.
Il faut savoir qu'Orange compte (du moins jusqu'à hier!) 27 millions de clients, SFR 21 millions, et Bouygues 11.2 millions de clients.
ADDAR Samia
