Les factures réglées par cartes magnétiques dès 2013

C'est lors d'une visite de travail dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj que Moussa Benhamadi, Ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication, a évoqué le règlement futur de nos factures par cartes magnétiques.

D'ici 2013, les Algériens pourront règler leurs factures d'eau, d'électricité et de gaz par cartes magnétiques. C'est ce qu'a déclaré M. Benhamadi lors d'une visite d'inspection dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj. Une wilaya qui enregistre un retard considérable en matière d'infrastructures postales notamment. D'ailleurs, les habitants de la daïra de Hamada ont accueilli le Ministre en scandant : " Un seul guichet pour 27 000 habitants, c'est trop ! Faites quelque chose M. le Ministre !". Ce dernier a reconnu que cette wilaya était loin de la moyenne nationale tout en dénonçant le fait que les citoyens algériens restaient toujours aussi réticents quant à l'utilisation des cartes magnétiques. Ils doivent impérativement exiger cette carte et commencer à l'utiliser selon lui. " Plus de 2 400 milliards de dinars ont été décaissés des 3 500 bureaux de poste répartis en Algérie par les détenteurs de comptes CCP ", a-t-il déclaré. Normal donc que les files d'attente dans les bureaux de poste paraissent interminables.

Autre constat concernant Internet que ce soit dans la wilaya visitée ou dans d'autres zones rurales. Azzedine Mechri, wali de Bordj Bou Arréridj, est allé jusqu'à solliciter l'apport de Moussa Benhamadi dans le budget de réalisation du projet de l'installation de fibre optique.

Enfin, le Ministre a rappelé qu'un rapport sur les tronçons autoroutiers non couverts par le réseau de téléphonie mobile a été soumis à l'Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications. " Nous avons invité l'ensemble des wilayas à soumettre, dans les meilleurs délais, à l'ARPT un rapport sur l'indisponibilité du réseau de téléphonie mobile sur certains axes autoroutiers ".

Bref, vous l'aurez constaté, un gros et long travail reste à faire dans les milieux ruraux.

ADDAR Samia