Les Algériens de la Silicon Valley à Alger

Des scientifiques algériens de la Silicon Valley se réunissent à Alger à partir d'aujourd'hui et jusqu'à demain pour participer à la mise en place d’un projet d’accompagnement des start-up algériennes sous le patronage du Ministère de l'industrie.

Ils sont une trentaine de chercheurs algériens établis aux Etats-Unis à participer à cet événement qui regroupe des représentants des ministères de l’industrie, de la PME et de la promotion de l'investissement, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, du travail et de la poste et des nouvelles technologies de l'information et de la communication. Smaïl Chikhoune, président du Conseil d'affaires algéro-américain (Usabc), précise que le but de cette rencontre est d'élaborer et de mettre en place un écosystème qui permettrait une articulation entre l'université, l'entreprise et les incubateurs de start-up pour les jeunes algériens porteurs d'idées.

Cinq panels seront constitués et porteront sur : le rôle des start-up dans le développement économique, le mécanisme de leur financement, le marché des produits fabriqués par les start-up, la formation des ressources humaines, et le "Business Angel" (un fonds dont les ressources proviendront de personnes physiques ou morales qui investiront dans ces entreprises). Le "Casbah Business Angel" devrait donc voir le jour durant cette rencontre avec un capital minimal de 100 millions de dinars.

A savoir que ces scientifiques de la Silicon Valley travaillent actuellement dans de grandes firmes à l’image de Apple, Google, Cisco, Oracle, Intel ou encore Hewlett-Packard. Certains d’entre eux sont patrons de leurs propres entreprises qu’ils ont crées aux Etats-Unis après une longue carrière dans des compagnies américaines de renom. Beaucoup de scientifiques algériens résidant à l’étranger ont exprimé, à plusieurs occasions, leur volonté de contribuer au développement du pays. Certains d’entre eux ont même pensé à mettre sur pieds, en Algérie, un organisme encourageant la recherche scientifique. D’autres projets tout aussi ambitieux attendent d’être concrétisés.

ADDAR Samia