C’est une nouvelle qui ne manquera certainement pas de réjouir de nombreux Algériens. Le Windows 8 en Tamazight arrive dans notre pays fin octobre.
Selon les représentants du géant américain en Algérie, Windows 8 sera disponible en Algérie dès son lancement officiel, prévu le 26 octobre.
« Les distributeurs des marques informatiques commenceront la vente des ordinateurs dotés de Windows 8, juste après son lancement officiel », a fait savoir à ce sujet le Directeur Général de Microsoft Algérie, Mourad Naït Abdesselam.
Selon ce dernier, cette version qui sera bientôt commercialisée représente le premier système d’exploitation à avoir intégré la langue Tamazight (berbère), le Tifinagh et les caractères latins.
Par ailleurs, le premier responsable de Microsoft Algérie a dévoilé également, lors d’une conférence de presse animée dans le cadre de la campagne de promotion du système d’exploitation Windows Server 2012, que les fabricants de matériel informatique tels HP, Dell, Acer et autres, ont dévoilé sur leurs sites web, de nouveaux produits conçus spécialement pour supporter Windows 8.
Pour rappel, le lancement officiel de Windows 8 en Tamazight a eu lieu le 11 octobre dernier dans le cadre de la visite au Maroc, le premier pays maghrébin où le Tamazight est une langue officielle, du président de Microsoft International, Jean-Philippe Courtois. " L'intégration du Tamazight dans Windows 8 confirme la volonté de Microsoft à offrir les outils techniques permettant l'intégration complète de l'Amazigh en tant que langue nationale ", avait-il expliqué.
Soulignons enfin que cette décision adoptée par Microsoft n’a pas été applaudie par tout le monde. Selon plusieurs sources médiatiques concordantes, le milliardaire saoudien, Walid Ibn Talal, un actionnaire de Microsoft, a exprimé son opposition au projet de Microsoft d'intégrer la langue Amazigh au sein de Windows 8.
Fort heureusement, Microsoft n’a pas cédé à ces pressions et a mené jusqu’au bout son projet. De leur côté, les berbérophones n’ont pas manqué de saluer le courage du géant américain…
Amine Sayeh
