Selon Google Suggest, les Algériens ne seront jamais des japonais !

Aujourd’hui, grâce aux requêtes recherchées sur Google, on peut établir le profil de l’internaute algérien. Mais on peut surtout savoir ce qu’il pense de lui et des autres. En effet, les requêtes postées sur Google reflètent quelque peu les pensées, les sentiments et les préoccupations de l’internaute algérien.


Il faut savoir que désormais nous disposons d’un outil magique qui s’appelle Google Suggest. Créée en 2008, cette fonction avait pour but d’accélérer la recherche et de corriger fautes d’orthographe et autres trous de mémoire. Mais avec le temps, Google Suggest s’est rapidement transformé en inventaire des préoccupations des internautes. Et il révèle certaines de leurs obsessions.

Pour être plus précis, Google Suggest est en réalité un algorithme de saisie semi-automatique. Il repose sur le principe de suggérer aux internautes des mots, pour compléter leur recherche initiale. Pour ce faire, il se base sur les questions les plus posées par les utilisateurs de Google.


« Autrement dit, la popularité des questions saisies en français sur Internet influence les suggestions proposées par Google. Et donne une approximation de ce qui hante le cerveau des internautes francophones », explique à ce sujet le site Slate Afrique qui a fait tout un travail d’investigation concernant les requêtes sur Google qui concernaient les Africains. Et à ce sujet, on nous apprend des choses très intéressantes.

Ainsi, au sujet des Algériens, une petite recherche dévoile que les requêtes les plus recherchés sur Google sont les suivantes : « les Algériens sont nerveux » ou « les Algériens ne seront jamais des japonais ».  

Quand on tape le mot Algérie, les premières suggestions qui fusent sont les suivantes : « Pourquoi l’Algérie n’est pas un pays touristique » ou « pourquoi l’Algérie ne décolle pas » ! C’est dire enfin que même dans leurs requêtes sur Google, les Algériens laissent transparaître leur pessimisme, leur sinistrose, mais leur esprit de révolte aussi, et surtout, leur désir d’un avenir meilleur.

Amine SAYEH