Google et la Commission européenne sont toujours en quête d'un accord suite à l'enquête ouverte en novembre 2010 plaçant le géant sous la menace d'une poursuite pour abus de position dominante. Et Google risque gros...
Il a jusqu'à janvier 2013 pour apporter à la Commission européenne des engagements détaillés qui permettront de conclure un accord pour mettre fin à l'enquête. Le cas échéant, cela pourrait déboucher sur une sanction financière à hauteur de 10% du chiffre d'affaires de Google !
Eric Schmidt, le président exécutif de Google, et Joaquin Almunia, le commissaire européen en charge de la concurrence, se sont rencontrés à Bruxelles récemment pour en discuter. Si ce premier s'est montré plutôt optimiste indiquant que " la collaboration avec la Commission européenne se poursuit ", M. Almunia a affirmé lui que les " divergences entre Google et la Commission européenne en vue de l'obtention d'un accord ont été considérablement réduites ".
Il faut rappeler que Google avait déjà formulé des propositions en juillet dernier, en vain. Bruxelles avait décidé de poursuivre l'enquête.
Une enquête lancée suite à plusieurs plaintes formulées à l'encontre de Google dont une venant du grand Microsoft.
La Commission reproche notamment à Google de mettre en avant dans ses résultats ses propres moteurs de recherche verticale, c'est-à-dire spécialisés dans un domaine précis comme les voyages ou les restaurants, afin de leur assurer un "traitement préférentiel" par rapport aux autres moteurs de recherche spécialisés.
Elle s'inquiète aussi de la manière dont Google " copie du contenu de moteurs de recherche verticale concurrents et les utilise dans ses propres offres ", et soupçonne en outre Google d'imposer des clauses d'exclusivité à ses partenaires publicitaires.
Au 20 septembre, Google était visé par 14 plaintes dans ce dossier !