Après la mort de Aaron Swartz, les Anonymous redoublent d'efforts

Après avoir attaqué la justice et le gouvernement américain, les Anonymous s'attaquent aujourd'hui à des cadres bancaires...


Le 26 janvier dernier, les Anonymous revenaient en fanfare et annonçaient avoir lancé une attaque d'envergure contre le site de la Commission des condamnations du gouvernement américain (USSC) dans le but de venger la mort de Aaron Swartz.

Ce jeune génie de l’informatique s’était suicidé à l’âge de 26 ans. Il était une figure du militantisme en faveur du libre partage de l’information sur Internet. Le corps sans vie de ce jeune activiste, qui a collaboré au format RSS, a été retrouvé pendu le mois dernier dans son appartement de Brooklyn.

Ce jeune prodigue avait participé à la création du collectif Demand Progress et mené en 2011 une campagne victorieuse aux Etats-Unis contre le projet de loi anti-piratage SOPA (Stop Online Piracy Act), qui avait suscité une forte opposition chez les principaux acteurs d'Internet.

Il avait été inculpé en juillet 2011 pour fraude électronique et fraude par ordinateur pour avoir, selon l'accusation, dérobé des millions de pages d'archives numérisées via un serveur du Massachusetts Institute of Technology.

Il est mort bien avant son procès, censé débuter cette année. Il risquait jusqu'à 35 ans de prison et une amende d'un million de dollars. C'est cette sanction qui a causé la mort de Aaron Swartz selon les Anonymous qui exigent que ce type d'infraction ne soit plus considéré comme des crimes.

Après sa mort, les Anonymous avaient promis de le venger et le font puisque plusieurs sites gouvernementaux ont été dans un premier temps piraté. Le site de l'USSC affichait une longue tirade verte sur fond noir avec une vidéo postée sur YouTube à la place de la page d'accueil. Peu de temps après, le site était inaccessible.

Les Anonymous promettent d'aller encore plus loin si rien ne change. Ils affirment avoir infiltré plusieurs réseaux informatiques du gouvernement américain et copié plusieurs données secrètes qu'ils n'hésiteront pas à publier.

Ils prétendent également avoir dérobé les identifiants et les données personnelles de plus de 4 000 cadres bancaires. Des informations qui ont été divulguées sur le Net.