Dans le cadre de la conjoncture actuelle visant à moderniser l’école algérienne, une convention du Fonds d’appropriation des usages et du développement des techniques de l’information et de la communication (FAUDTIC) a été signée hier au siège du Ministère de l’Education Nationale à Alger, par la Ministre Nouria Benghebrit et la Ministre de la Poste et des TIC, Houda-Imane Faraoun.
Nouria Benghebrit a expliqué que cette convention intégrait 4 projets, à savoir " la mise en place d'un système d'automatisation, de management et d'information de l'éducation ", " la numérisation du contenu pédagogique ", " la mise en place d'une bibliothèque numérique ", et enfin " la mise en place d'une plate-forme de formation à distance ".
Ce projet aspire à renforcer les performances de l’administration et la maîtrise des dépenses publiques, la modernisation du processus enseignement-apprentissage, ainsi qu’à mettre à la disposition des personnels du secteur de l'éducation " les ressources à même de les aider à s'auto-former pour être plus performants et à se préparer aux nouveaux modes d'enseignement et d'apprentissage ", a souligné la Ministre de l’Education Nationale.
Pour concrétiser cette convention, une enveloppe de 556 millions de dinars sera débloquée par le Ministère de l’Education Nationale assisté par celui des PTIC afin de mener à bien ce projet, tant sur le plan technique que financier.
Lors de son allocution, Houda-Imane Faraoun a rappelé le plan du gouvernement consistant en l'introduction des nouvelles technologies dans l'ensemble des départements ministériels. Elle a ajouté que la signature de cette convention permettra une lecture précise et utile dans le processus pédagogique de l'élève dans le but d’avoir davantage de rentabilité.
Nouria Benghebrit a aussi rappelé que cette convention visait à mettre en place les réformes initiées par la tutelle, afin d’établir une école de qualité. " La signature de cette convention servira sans nul doute de mesures incitatives à la production du contenu algérien à l’heure où l’Algérie n’a de choix que de prendre le train du numérique en marche ".