Selon le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies, jouer trop ferait grossir et rendrait asocial. Après le No-Future, la No-Life.
Après les études montrant que les jeux vidéos pouvaient «désaxer» les plus jeunes, voilà que le CDC (Centre américain de contrôle et de prévention des maladies) explique que les adultes adeptes de jeux vidéos peuvent souffrir de dépressions plus graves et peser plus lourd que ceux qui ne jouent pas. Passionnant.
A en croire l'AFP, l'étude baptisée «Risques pour la santé liés aux jeux vidéos chez les adultes» et publiée dans la revue American Journal of preventive medicine, relate que les chercheurs ont étudié le comportement de 562 adultes entre 19 et 90 ans. A la loupe, le rapport montre que «les femmes pratiquant ces jeux présentent des signes de dépression plus graves et des bilans de santé moins performants que celles qui ne jouent pas. Quant aux joueurs masculins, leur indice de masse corporelle (IMC) est plus élevé que les non joueurs».
L'étude va même plus loin en expliquant que les adultes jouant aux jeux vidéos présentent également les signes d'une moins grande ouverture vers l'extérieur. Reste donc à prouver que l'un est bien la conséquence de l'autre, et non l'inverse...
L'étude, réalisée sur 562 adultes américains vivant à Seattle-Takoma (État de Washington) est une des premières menées sur des adultes et non sur des adolescents uniquement. Pour résumer, les joueurs de jeux vidéos sont de «gros» geeks, les femmes sont dépressives et de santé fragile.
Un constat épatant alors que les jeux vidéos ne sont qu'un divertissement. Que dire alors des cinéphiles au teint blafard à force de fréquenter les salles obscures ou des philatélistes à la langue bleue. Aucune étude encore ne le montre. Bientôt qui sait...
Source: Silicon