20 ans de fantaisie avec Dissidia

Square Enix a réussi le tour de force de rassembler les 10 premiers épisodes de sa série mythique Final Fantasy dans un seul et même jeu.

Plus fort encore, le tout est subtilement scénarisé afin que tous les héros soient présents en conservant la touche narrative de chaque épisode avec en plus une pointe d’humour bien intégrée. Même prouesse pour le rendu graphique qui, en restant homogène, arrive tout de même à respecter le style spécifique mis en avant à chaque nouvel épisode. Le fan inconditionnel de la série ressentira une grande satisfaction en retrouvant tous ses héros favoris dans une histoire inédite, le tout parsemé de clins d’œil et autres références. Le mode principal vous propose de revivre la quête personnelle de chaque personnage découpée en 5 chapitres dans lesquelles se succèderont affrontements et mini-jeux. La progression se fait sur un damier sur lequel le joueur déplace son personnage à l’aide des «points de destinée» ou «DP».

Ce système d’avancement  ajoute un petit côté stratégique non négligeable pour ceux qui visent le 100%. Même si ce n’est pas un RPG, Dissidia ne pouvait pas occulter totalement l’aspect jeux de rôle de la série. Nous retrouvons donc les notions d’équipement, de point d’expérience et nouvelles capacités. Le système de combat offre un réel coup de neuf au genre avec une gestion des dégâts inédite. Pour venir à bout d’un ennemi, il faudra lui voler sa force calculée en point «Brave»  pour l’ajouter à sa propre force et ainsi avoir une frappe plus puissante. Ce nouveau système offre des retournements de situation assez intéressants. Dans l’ensemble, les combats sont dynamiques et prennent place dans des décors vastes. Mis à part le mode aventure qui vous prendra tout de même 20 à 30h de jeu, vous pourrez vous essayer au mode Tournoi pour collecter des objets rares et au mode Versus même si celui-ci est un peu lassant. Très riche avec une réalisation en béton, Dissidia est un jeu de combat assez atypique qui réjouira les fans de la série avant tout.

Source: N'TIC 36/ SEPTEMBRE 2009