Preuve que la firme Nintendo est entrée en chasse contre les internautes qui utilisent illégalement ses jeux. Un internaute australien vient d’être condamné pour avoir hacké et uploadé le nouveau titre phare de la firme japonaise.
Un internaute australien va devoir s’acquitter de la coquette somme d’1,3 millions de dollars pour avoir mis à disposition le jeu New Super Mario Bros six jours avant sa sortie officielle. La Cour fédérale australienne a considéré qu’en hackant le jeu, il avait permis à d’autres internautes de le télécharger illégalement.
A en croire l’Agence France Presse, Nintendo aurait demandé à cet internaute de régler une amende en compensation des pertes de revenus causés par cette pratique. Bien que rien n’indique le nombre d'exemplaires téléchargés, la firme a donc décidé de taper du poing. Pour sa défense, James Burt, australien âgé de 24 ans, explique qu’un revendeur de jeux avait accidentellement mis en vente le jeu avant sa sortie mondiale. Pour autant la cour a reconnu qu’il avait rompu le copyright du jeu pour le mettre à disposition de sites de téléchargement sur Internet.
De son côté, la firme Nintendo estime que le problème ne se situe pas spécialement en Australie mais reste d’ordre mondial. Le fait est que les jeux sont, en règle générale, disponibles sur le continent australien environ six mois après leurs sorties au Japon et aux Etats-Unis. Cette fois, Nintendo aura eu la puce à l’oreille du fait de cette sortie « prématurée ».
Les ventes mondiales de New Super Mario Bros sur Wii se sont plutôt bien comportées avec plus de 10 millions d'exemplaires. A 40 euros la cartouche en moyenne, on peut donc estimer que le taux de piratage du jeu de 1 pour 307…
Nintendo a tenu à expliquer qu’elle « poursuivra tous ceux qui essaieront de détourner notre industrie en rendant illégalement disponibles nos produits ». Une guerre qu’entend bien mener le plombier Mario.
Source: Silicon