Pour ce treizième volet de la saga mythique Final Fantasy, Square Enix prend de grandes résolutions et risque même de choquer les puristes.
Le côté RPG avec ces phases d’exploitation, ces mini-quêtes et ces trésors cachés, tout est totalement abandonné pour une approche différente du genre. Pendant plus de la première moitié du jeu, tout se concentre sur l’histoire et l’évolution des personnages le tout rythmé par des combats. Nos héros traverseront inlassablement de longs couloirs sans qu’il soit possible d’aller à droite ou à gauche. Frustrant, déconcertant pour d’autres, c’est sûr il va falloir s’accrocher pour pouvoir gouter à la toute puissance du jeu. Car ce n’est seulement qu’aux derniers chapitres du jeu que l’histoire et l’aventure (la vraie) prennent leur envol et nous émerveillent. Heureusement, le système de combat particulièrement réussi est là pour nous divertir et nous attacher au jeu. Le système de combat est un mélange entre combat en temps réel et du tour par tour, géré grâce au Paradigm Shift qui définit le rôle de vos coéquipiers à la manière des jobs. Beaucoup de choses changeant dans FF XII, les HP sont régénérés à chaque combat, mort du personnage joué et c’est le Game Over!
Fini les points de magie pour un usage sans limite, un système de Crystalium (sorte de plateau de l’évolution) remplace les points d’expériences et les items sont réduits à leur strict minimum. Square Enix se rebelle contre toutes les règles du RPG et nous offre un jeu sacrément déroutant pour les connaisseurs mais peut être plus accessible pour les non-initiés. Heureusement, les dernières phases du jeu viennent complètement changer la donne pour un plaisir ultime très proche du XII. Alors un conseil, armez-vous de patience pour les 20 premières minutes de jeu et laissez-vous transporter dans un autre monde pour la fin.
Source: N'TIC 42 / MARS 2010