Facebook : les parents algériens sont-ils suffisamment vigilants ?

En Algérie, Facebook ne rassure pas les parents. Beaucoup d’entre eux s’inquiètent des conséquences de ce réseau social sur l’intimité et la santé psychologique de leurs enfants encore mineurs pour comprendre les enjeux de la vie virtuelle.


Sur ce sujet, des chercheurs, réunis dimanche à Biskra à l’occasion d’un séminaire international sur "les réseaux sociaux et le changement social" organisé à l’université Mohamed-Khider, ont averti contre les «effets néfastes» de la démission des parents dans l’accompagnement des enfants utilisant les réseaux sociaux sur le Web.

Les participants à ce séminaire ont déploré " l’absence de contrôle de la part de l’institution sociale ". Pour les universitaires qui ont animé ce séminaire, " laisser des adolescents se connecter aux réseaux sociaux pendant des heures réduit leur interaction avec la famille et la société et refroidit leurs rapports avec les autres " en les " empêchant de partager les préoccupations et les tracas de ceux qui les entourent ".

D’autre part, les intervenants à ce séminaire ont rappelé que le développement d’Internet, à travers le monde, s’est opéré à un rythme " bien plus accéléré comparativement aux autres médias à l’exemple de la télévision ". Dans ces conditions, le "suivi vigilant" des enfants de la part de la famille et leur préoccupation à les protéger contre toutes les formes malsaines " est le meilleur moyen pour assurer une saine constitution de leur personnalité et pour préserver la société ".