La décision de Google de couper ses liens commerciaux avec Huawei, le géant chinois des télécommunications fait des vagues partout dans le monde. Plusieurs entreprises annoncent la suspension de leurs liens avec Huawei.
En Grande-Bretagne, où Huawei est l’une des marques de téléphones mobiles les plus populaires, EE et Vodafone, deux des plus grands réseaux mobiles du pays, ont annoncé qu’ils arrêteraient d’offrir les téléphones Huawei aux clients 5G à la suite de la décision de Google.
Au Japon, les trois plus grandes entreprises de téléphonie mobile ont également annoncé qu'elles envisageaient de revendre leur projet de vendre une nouvelle série de smartphones Huawei.
Mercredi c’est ARM qui annonçait suspendre «tous les contrats en cours, les droits au support et tous les engagements en suspens» avec Huawei en raison de l’interdiction commerciale imposée par les États-Unis.
Citant un mémo interne, la BBC News révèle que ARM craint d’être touchée par l’interdiction imposée par les États-Unis. Son argument est que ses concepteurs de puces incluent «une technologie d’origine américaine». Huawei s'appuie sur ARM pour la conception d'architectures de puces pour ses propres processeurs Kirin. Selon la même source, sans les licences, Huawei ne serait plus en mesure de continuer à fabriquer ses propres processeurs à l'aide des conceptions ARM et de sa société de semi-conducteurs HiSilicon.