« Les termes de cet accord visent, non seulement, au transfert vers l’Algérie du contrôle technique du satellite RSQ1R, mis en orbite par RASCOM, actuellement cogéré par des opérateurs européens, mais également la rentabilisation de cet investissement important, via une redynamisation de son exploitation commerciale », a expliqué le communiqué.
Selon la même source, la signature de ce mémorandum « traduit la volonté marquée par l’Afrique, consciente du rôle majeur des télécommunications satellitaires dans le processus économique, de répondre aux nombreuses attentes qu’elle exprime en matière de technologies spatiales ».
Pour le ministère, l’Algérie s’appuiera sur les infrastructures réalisées et les compétences acquises dans le domaine des technologies spatiales et de l’exploitation satellitaire, depuis le lancement du vaste programme spatial algérien, en 2003.
Expliquant la « vision panafricaine » de cette démarche, le ministère a assuré que celle-ci vise à «l’exploitation à grande échelle d’infrastructures de télécommunications sur notre continent, permettant d’améliorer la qualité de vie de ses citoyens, d’une part, et de rehausser le niveau de productivité et d’efficacité des nombreux secteurs qui irriguent les sociétés africaines, d’autre part ».