Par: Julie de Meslon , 01net.
Les téléchargements liés aux logiciels de la suite bureautique seront désormais soumis au système de vérification de licence « Genuine Advantage », déjà en vigueur pour Windows.
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Pas de licence officielle, pas de téléchargement. Telle est la politique engagée par Microsoft depuis plus d'un an avec son système de contrôle de licence Windows Genuine Advantage (WGA). Aujourd'hui, l'éditeur persiste et signe en adaptant ce système à sa suite bureautique Office (Word, Excel, PowerPoint...). Testé depuis plusieurs mois, Office Genuine Advantage (OGA) est désormais un passage obligé pour pouvoir télécharger des applications et modules complémentaires aux outils Office sur le site de l'éditeur. En janvier prochain, date de disponibilité d'Office 2007, aucun utilisateur de la suite bureautique ne pourra se soustraire à cette procédure, qui sera intégrée à Office Update.
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« OGA est appliquée dès aujourd'hui à tout téléchargement lié à Office XP et Office 2003 sur Microsoft.com », souligne Antoine Boris, nouveau responsable de la lutte antipiratage de Microsoft France. Mais dans les faits, seules quelques mises à jour et autres extensions (add-in) disponibles sur le centre de téléchargement sont vraiment soumises au couperet d'OGA. « Il faut du temps pour que cela se mette en place », explique l'éditeur.
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De façon concrète, avant de pouvoir télécharger, l'utilisateur est invité à installer un contrôle ActiveX sur son PC, qui vérifiera la validité de ses logiciels en quelques secondes. Si tel est le cas, le téléchargement est autorisé et une « clé » est stockée sur le PC pour une utilisation ultérieure. Sinon, le téléchargement est bloqué, ce qui est arrivé, selon Microsoft, dans 23 % des cas depuis la mise en place de WGA en France (sur 13 millions de demandes d'authentification).
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Une brique de l'arsenal antipiratage
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OGA n'en est qu'à ses débuts et son véritable objectif est Office 2007, qui devrait être lancé fin janvier. Dès lors, les contrôles d'OGA seront obligatoires pour tous les téléchargements liés à cette version de la suite, sauf les mises à jour de sécurité qui restent toujours hors de contrôle. « Nous avons une responsabilité en matière de sécurité », souligne Antoine Boris. Comme WGA avant elle, OGA n'est qu'une des composantes de l'arsenal antipiratage mis en place par la société de Redmond. Il consiste, pour Microsoft, à renforcer la protection de ses plates-formes logicielles, à multiplier les actions d'information auprès du public « qui n'a pas toujours conscience de posséder une copie illégale », et à effectuer des contrôles inopinés chez les revendeurs/assembleurs, pour s'assurer de la légalité de leurs pratiques.
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L'éditeur n'en oublie pas pour autant les réseaux de revente « parallèles » : il vient ainsi d'annoncer 50 actions en justice partout dans le monde, dont 5 en France, qui mettent en cause des particuliers ayant mis en vente des logiciels contrefaits sur des sites d'enchères.
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