La diversité de ses paysages, composés d’un dégradé de dunes du jaune au rouge et de pitons rocheux aux formes les plus diverses, nous imprègnent entièrement. Ils envahissent nos sens.
Le sable et la roche se mélangent dans des formes très harmonieuses sculptées par le vent et l’eau. Tout était là, lisse, tout était nu et sans bruit. Le groupe s’imprègne des lieux qui intriguent et attirent. Le thé nous attend partout, en toute heure. Traditionnellement, trois thés sont servis : le premier est amer comme la vie, le second fort comme l’amour et le dernier doux comme la mort. Le cérémonial du thé demande une préparation minutieuse, les ustensiles sont immuables. Il est le symbole des relations sociales. On oublie les problèmes de connexions, de débits et de couverture de réseau, même si franchement plusieurs d’entre nous n’arrivent pas à se déconnecter. Certains s’amusent à chercher le « champs »ou l’ombre d’une BTS. D’autres utilisent leur portable pour prendre des photos ou des séquences vidéo. Le désert ne peut être perçu que comme un lieu de rencontres qui invite à la méditation et à l’errance de la pensée, c’est l’éternité de l’homme. Ici, rien n’a changé, aujourd’hui, c’est comme il y a deux mille ans et demain sera encore comme aujourd’hui. Aussi loin que nous portent nos pas, ils nous ramènent toujours à nous-mêmes. « Le produit touristique saharien est recherché par un type de touristes avertis qui cherchent l’aventure, le dépaysement et l’authenticité », a déclaré Khirani Ahmed de Ténéré Voyages. Il gère l’hôtel Ténéré à l’entrée de Djanet, à 8 km du centre-ville. Des soirées ont été animées sous une kheïma avec des groupes musicaux de la région et un gala gnaoui. L’ambiance a été chaleureuse. Rapidement, le groupe se laisse aller aux différents rythmes. Otmane Bali, le chanteur qui a rehaussé la musique targuie en lui donnant une dimension universelle, a été honoré, en présence de son fils. Plusieurs circuits sont à découvrir : Tin Amali (150 km ), Issoudad, Essendilene (200 km) et Tikoubaouine (200 km).
Joseph Ged, PDG de Wataniya Télécom Algérie, n’a pas pu se déplacer au Sud à cause des horaires d’avion qui n’ont pas été respectés. Cependant, il a organisé un point de presse à l’hôtel Mercure où il dément catégoriquement les rumeurs selon lesquelles une délégation de Qtel (maison-mère) se serait déplacée à Alger pour une audit et qu’il y aurait un piratage sur les lignes internationales à partir de Nedjma dont serait victime Algérie Télécom. La démarche de Qtel est la planification stratégique, les résultats et les indicateurs de performance. Toutes les décisions stratégiques sont prises en Algérie par le management de Nedjma. Il dira qu’« il y a un grand respect entre l’opérateur et Algérie Télécom qui a aidé et supporté Nedjma au démarrage. On partage des liaisons de transmissions. Quand aux promotions, elles sont approuvées par l’ARPT ». Le marché de la téléphonie mobile en Algérie a connu une évolution rapide et l’abondance des appels est l’un des facteurs de son dynamisme. S’agissant d’un éventuel intérêt pour la téléphonie fixe, Joseph Ged dira : « On regarde les opportunités. On ne voit pas que les choses bougent. Il n’y a pas d’intérêt de Qtel. Le focus est maintenu sur le mobile et la rentabilité sur un marché qui est juteux. »
Source: El Watan