Le président-directeur général d’Algérie Télécom, M. Moussa Benhamadi, s’est rendu samedi dernier, à Bordj Bou-Arréridj où il a inauguré le Djawab business Center de la wilaya. En marge de sa visite, le responsable a évoqué plusieurs questions d’actualités qui concernent son secteur d’activité.
C’est ainsi qu’il a indiqué, concernant les coupures de l’ADSL, que cette situation est due au réseau lui-même. “C’est un réseau qui a été réalisé pour servir la téléphonie pas l’ADSL. Donc, il y a un travail engagé par Algérie Télécom pour évaluer réellement le réseau, le remplacer et le mettre à niveau pour qu’il puisse assurer l’accès à ADSL”, a précisé M. Benhamadi, avant d’ajouter qu’il existe tout un programme de modernisation des équipements disponibles qui remontent aux années 1990 qui touchent les nouvelles générations de réseaux qui utilisent les nouvelles technologies qui permettent à la fois la téléphonie ainsi que l’accès à la voix et à l’image.
Il faut savoir qu’une première opération a été déjà engagée. “Nous sommes en train de finaliser l’installation de 400 000 accès”, a encore indiqué le P-DG. S’agissant de Mobilis, le P-DG d’Algérie Télécom a affirmé que l’opérateur historique a les moyens de décrocher la première position dans le marché de la téléphonie mobile en Algérie. Pour le P-DG d’AT, des efforts sont faits pour la qualité de service. “Nous voulons que toutes les agences de Mobilis et d’Algérie Télécom soient des agences mixtes, c’est-à-dire avec un guichet unique. Le citoyen vient dans une agence pour régler tous ses problèmes”, a-t-il dit. Et d’ajouter plus loin : “Mobilis se développe bien. Elle est gérée par des managers jeunes qui ont pour mission de relever les défis. Pourquoi Mobilis ne deviendrait elle pas le premier opérateur de téléphonie mobile en Algérie ? c’est à la portée de l’entreprise aussi bien sur le plan du management, qui s’améliore de plus en plus, que sur celui de la technologie et de la relation avec la clientèle.”
Concernant le dossier de l’Eepad, le P-DG d’AT a précisé qu’il s’agit d’un “opérateur dans le domaine de l’ADSL qui a utilisé les ressources d’Algérie Télécom. Malheureusement, il y a eu un manque de rigueur dans le suivi des créances détenues par cet opérateur. Ceci a abouti à un conflit. Nous avons décidé devant l’incapacité de l’Eepad d’honorer ses engagements d’arrêter le service. Nous avons engagé beaucoup d’actions. Il y a eu des tentatives pour trouver des solutions à l’amiable. Mais à ce jour, celles-ci n’ont pas abouti. Nous avons eu recours à la justice pour recouvrer les droits d’Algérie Télécom”.
Pour M. Moussa Benhamadi, le code de commerce doit être le seul guide en matière de relations commerciales et de gestion, avec intégration du risque en affaires. “Même pour les citoyens qui ont des dettes envers Algérie Télécom, nous avons engagé des démarches pour les inciter à s’acquitter de ces dernières moyennant un échéancier et même des encouragements. Pour ceux qui ne veulent pas s’inscrire dans cette logique, nous avons engagé des actions en justice. Nous sommes obligés d’utiliser tous les moyens légaux pour recouvrer les créances d’Algérie Télécom”, a conclu le P-DG d’Algérie Télécom.
Source: Liberté