Un nouveau traité international a été adopté pour régir Internet. Vendredi, à l’issue des travaux de la Conférence mondiale des télécommunications internationales, la majorité écrasante des pays membres de l’ONU ont adopté un nouveau traité qui expose les principes généraux garantissant la libre circulation des informations dans le monde.
Selon l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), ce nouveau traité contribuera à ouvrir la voie vers un monde hyper-connecté dans lequel tous les individus profiteront de la puissance des technologies de l’information et de la communication.
De son côté, le Secrétaire général de l’UIT, Hamadoun Touré, a qualifié la signature de ce traité de " tournant et occasion historique d’offrir une connectivité aux deux tiers de la population mondiale qui n’est toujours pas connectée ".
Il est à signaler tout de même qu’une vingtaine de pays ont refusé de signer ce nouveau traité dont les Etats-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne et l’Australie. Et pourtant, le texte contient de nouvelles dispositions qui mettent tout particulièrement en avant les mesures qui seront prises pour aider les pays en développement, promouvoir l’accessibilité pour les personnes handicapées et garantir, pour tous les peuples, le droit à la liberté d’expression sur les réseaux TIC.
Au nombre des autres dispositions novatrices, une résolution vise à établir un numéro unique harmonisé à l’échelle mondiale pour l’accès aux services d’urgence, un nouveau texte impose plus de transparence en ce qui concerne les prix de l’itinérance mobile? et de nouvelles dispositions visent à améliorer l’efficacité énergétique des réseaux TIC et à contribuer à réduire les déchets d’équipements électriques et électroniques.
Soulignons enfin que plus de 2 000 délégués étaient inscrits à la Conférence, organisée à la demande des 193 Etats membres de l’ONU en vue de renégocier le Règlement des Télécommunications Internationales (RTI), traité international ayant force obligatoire conçu pour faciliter l’interconnexion et l’interopérabilité des services d’information et de communication dans le monde, leur fonctionnement efficace et leur large disponibilité pour le public.
Source : APS