Le gouvernement désire créer un nombre important d’incubateurs sur le territoire national pour l’innovation et l’entreprenariat dans le secteur des TIC. A l’image de l’incubateur du Cyberparc de Sidi Abdallah (Alger), les prochains incubateurs devront encourager l’innovation et l’entreprenariat dans le secteur des TIC.
Selon Youcef Aklouf, Directeur Général de l’Agence Nationale de promotion et de développement des Parcs Technologiques (ANPT), « ces structures sont considérées à juste titre comme des acteurs de l’innovation et comme plaque tournante de l’Entrepreneuriat innovant », et cela « afin de favoriser l’éclosion d’un environnement entrepreneurial innovant en phase avec les impératifs de la compétitivité et les besoins du marché », a-t-il annoncé dans les colonnes du quotidien gouvernemental El Moudjahid.
Youcef Aklouf a annoncé dans ce sillage que deux journées d’information sur l’incubateur «Technobridge» seront organisées le 25 et 27 février prochain respectivement à l’Institut National des Télécommunications et des TIC (INTTIC) d’Oran et à l’université Hadj Lakhdar de Batna.
A cette occasion, le rôle stratégique des incubateurs sera exposé et développé par de nombreux participants. Les incubateurs sont « des pépinières d’entreprises innovantes », a-t-il expliqué en mettant en exergue le succès qu’a connu l’incubateur du Cyberparc de Sidi Abdallah depuis son lancement en 2010 et l’incubateur de Ouargla, depuis son démarrage en mars 2012.
« Ces incubateurs vont participer à la création du même écosystème d’innovation ainsi qu’à la même dynamique entrepreneuriale », a assuré encore Youcef Aklouf.
D’après cet interlocuteur, « l’incubateur de Sidi Abdallah abrite actuellement 42 porteurs de projets de création d’entreprises innovantes dans le domaine des TIC et 15 start-up TIC existantes sur le marché », ajoutant qu’« il a permis en outre la création de 13 nouvelles startups », tandis que celui de Ouargla enregistre actuellement 16 porteurs de projets.
Les futurs nouveaux incubateurs auront pour vocation de favoriser la création d’entreprises technologiques et innovantes dans le domaine des TIC et ils auront également « un rôle central dans l’amélioration de la productivité et le rehaussement de la compétitivité du secteur industriel par l’appropriation de l’usage des TIC », estime enfin Youcef Aklouf.