" Le marché algérien des télécommunications a atteint sa limite en matière de services et nécessite l’introduction des nouvelles technologies en vue de développer l’internet à haut débit ". C’est en ces termes que le Directeur Général d’Ericsson Algérie a dressé un état des lieux de la situation critique du marché des télécommunications en Algérie.
En marge d’un Média Tour organisé au siège d’Ericsson en Suède, le numéro un d’Ericsson en Algérie a plaidé pour que « les opérateurs de télécoms mettent en place des réseaux de très haut débit, en offrant de nouveaux services à des coûts acceptables pour le consommateur ».
Pour ce faire, l’Algérie doit absolument se tourner vers la 3G afin de généraliser le haut débit. Dans ce sens, les pouvoirs publics ont intérêt à " accélérer le déploiement du plan numérique existant, proposer des mesures incitatives ayant pour but de favoriser la numérisation de la société et, par conséquent, l’économie d’une façon globale ", a expliqué encore dans une déclaration à l’APS le PDG d’Ericsson Algérie.
Ce dernier n’a pas manqué de déplorer le taux de pénétration d’Internet qui est, en Algérie, de 14%. " Ce taux demeure très inférieur à la moyenne dans le reste du monde en raison essentiellement d’un manque d’infrastructures ", regrette enfin le même interlocuteur d’après lequel, les équipements sont mis en place aujourd’hui et l’introduction des réseaux du haut débit permettront de relever ce seuil et d’améliorer sensiblement l’accès au réseau.