Algeria 2.0, c’est parti !

Algeria 2.0 a débuté ce matin au cyber parc de Sidi Abdellah. Pour sa 4ème édition, un programme riche attendait les visiteurs.

L’événement se veut être un espace de partage et de partenariat entre les communautés africaines, et où l’exportation d’idées digitales est l’un des objectifs majeurs. Aussi, comme l’a souligné M. Embarek Karim, responsable de la Startup Xmedia, l’organisateur de l’Algeria 2.0, ça pourrait paraitre bizarre mais l’Afrique ne connait pas vraiment l’Algérie et l’Algérie ne connait pas non plus l’Afrique, le but est donc de les faire connaitre l’un à l’autre à travers ce genre de rencontres.


Algeria 2.0 a pour but de créer une synergie parfaite entre les acteurs de différents domaines relatifs aux TIC. Au menu du jour, on aura des débats autour du Cloud, du Community Management, mais surtout d’innovation.


Pour sa première journée, un nombre important de passionnés de nouvelles technologies et d’entreprenariat se sont à rendus à l’incubateur de Sidi Abdellah, démontrant ainsi l’importance qu’accordent les jeunes et les nouveaux chefs d’entreprise à ces rendez-vous business.


Ainsi, après la cérémonie d’inauguration, où M. Embarek a prononcé un discours de bienvenue et a exposé les objectifs de l’événement, M. Rafik Chala a questionné l’assistance sur des choses qui peuvent paraitre simple mais pas évidente, comme la définition de l’innovation : Pourquoi innover ? Comment innover ? Par la suite, Florent Youzan de la Côte d’Ivoire, Babacar Birane du Sénégal et Zied Ouled Ali de Tunisie ont insisté sur le fait que « chaque problème d’un africain est une idée d’entreprise » en donnant des exemples de comment des zones rurales en Afrique profonde ont été connectées au monde numérique. Yves Miezan Ezo a, quant à lui, soulevé une question tout aussi importante qui est « est-ce que l’entreprise africaine est une entreprise comme les autres ?» ouvrant ainsi le débat entre les intervenants et l’assistance.


Pendant l’après-midi, l’eGovernment sous l’angle de la sécurité a été abordé. Lamine Ouyahia d’Otek Algérie a expliqué les risques et les enjeux liés a ce domaine, Carla Déa quant à elle a parlé de politique de protection des données privées ainsi que leur importance et leur nécessité, avant de laisser la parole aux deux derniers intervenants de la journée à savoir Laurent Ferrali et Yves Miezan Ezo. Pour conclure et clore cette première journée riche en échanges, un dernier débat avec l’assistance a été ouvert.


Ce qui est certain, c’est que ce n’est pas fini car les autres journées se révèlent aussi passionnantes que cette première avec un programme aussi riche et qui promet des interventions aussi captivantes les unes que les autres.