Les mesures prises durant les deux précédentes sessions de BAC pour prévenir les cas de fraude seront reconduites durant la session 2018, prévue du 20 au 25 juin. Coupure d’Internet et interdiction des Smartphones au niveau des centres d’examen.
Le ministère de l’Education nationale a annoncé que la détention au niveau des centres d’examen des Smartphones et autres tablettes, des outils numériques, objets connectés et écouteurs, est strictement interdite. La mesure d’interdiction s’appliquera aussi bien sur les candidats au Baccalauréat que sur les enseignants, les surveillants et le personnel administratif, a précisé la même source à l’APS.
A cette mesure s’ajoutera la décision de la ministre de la Poste, des Télécommunications, Technologies et du Numérique, Houda-Imane Faraoun, de "couper l’internet pendant une heure, au début de chaque épreuve du baccalauréat, pour éviter tout ce qui peut entacher cet examen scolaire".
L’opération a été définie conjointement par l’entreprise Algérie Télécom et le ministère de l’Education nationale en fonction d’un calendrier de coupure, a indiqué la ministre qui fait état d’une certaine perturbation probable des réseaux sociaux durant la période du baccalauréat, estimant que "les fuites sur les réseaux sociaux sont infimes, mais l’écho qu’elles reçoivent prend des dimensions énormes".
Pour rappel, le gouvernement a décidé de recourir aux coupures sur les réseaux sociaux, suite à une fuite massive de sujets durant la session de mai 2016. Des épreuves partielles ont dû être organisées. En 2017, ces mesures draconiennes ont été reconduites. Un blackout numérique s’était abattu sur l’Algérie une semaine durant.