Le mécanisme "Un diplôme, une start-up" semble être une initiative importante pour stimuler l'innovation et les projets d'entreprise en Algérie. Cela a été démontré par le nombre de projets de mémoire enregistrés pour bénéficier des labels "projet innovant" et "start-up" dans les universités de l'Est du pays.
À Oum El Bouaghi, 190 projets de mémoire ont été enregistrés pour l'année universitaire en cours, et 160 d'entre eux ont été retenus, rapporte l'APS qui note que les projets couvrent les trois niveaux d'études (licence, master et doctorat) ont impliqué de nombreuses facultés différentes.
En outre, 420 idées innovantes ont été proposées par les étudiants à Annaba, et ont été acceptées par le jury d'évaluation de l'université. Les étudiants des facultés de technologie et des sciences économiques et de gestion ont été les plus actifs dans cet effort, avec 295 idées enregistrées.
Par ailleurs, pas moins de 111 propositions pour la création de projets innovants ont été reçues par l'université de Guelma. Les propositions sont réparties entre les cycles de licence et de master, ainsi que les doctorats, et représentent les 7 facultés de l'université. Environ 300 étudiants sont impliqués dans ces projets, qui pourraient être développés par des groupes allant jusqu'à 6 étudiants.
Enfin, l'Université Mohamed Lamine Debaghine (Sétif-2) a organisé une journée d'étude pour les étudiants porteurs de projets inscrits dans le cadre de ce mécanisme. Cela montre la volonté des universités de soutenir les étudiants dans le développement de leurs projets innovants et la création de start-ups.