Celui censé incarner l’identité nationale des sites algériens sur le Web n'attire toujours pas grand monde. Sur 4 000 sites enregistrés en .dz, seulement 990 seraient actifs...
Tel a été le constat de M. Ali Kahlane, le président de l’Association Algérienne des Fournisseurs de Service Internet (AAFSI), lors du séminaire national sur les technologies de l'information et de la communication qui s'est déroulé à Oran.
Malgré plusieurs campagnes de charme du Cerist, des déclarations fracassantes des Ministres qui se sont succédés à la tête du département, l’Algérie est toujours au point de départ. Le nombre de sites se terminant en .dz ne dépasse pas les 4 000 aujourd'hui en Algérie. Pire, seulement 990 seraient actifs ! En août dernier, on recensait près de 67 000 sites algériens au total.
Le programme e-Algérie (vous savez ce document qui a été, semble-t-il, rangé tout au fond d'un tiroir) avait pourtant été confectionné dans le sens de la promotion du .dz pour que toutes les entreprises privées ou publiques, petites ou grandes, utilisent le site web pour faire connaître leurs sociétés et mettre en ligne leurs produits et services, tout en préparant l’avènement du commerce électronique.
Ali Kahlane a d'ailleurs insisté sur la promotion du contenu web algérien par sa mise en valeur et l’augmentation du nombre de sites algériens. Pour lui, ce sont les professionnels qui se doivent d'investir dans l'industrie du contenu.
Durant ce séminaire, cet expert a aussi évoqué le faible taux d'internautes en Algérie. Il parle d'un taux compris entre 18 et 20%. Il regrette que les sociétés algériennes restent en retrait de la révolution numérique. " L’impact de l’utilisation des TIC sur le rendement de l’entreprise n’est plus à démontrer. Certains acteurs ont commencé à tirer profit de leur numérisation, d’où l’importance d’une réelle implication des TIC dans la vie économique en Algérie ", a-t-il encore affirmé.