Les « Perspectives des Fintech en Algérie » a été le thème d’une rencontre organisée samedi au niveau de l’espace Sylabs, à Alger.
Organisé par Sylabs en collaboration avec Natixis Algérie, cet événement qui a vu la présence d’une vingtaine de jeunes (étudiants et diplômés) a été axé sur l’évolution de l’environnement technologique dans le secteur de la finance et les opportunités qui s’offrent aux porteurs de projets dans le domaine de la Fintech.
Animée par Smail Chaib, un expert en Fintech qui a développé des solutions dans ce domaine en Europe et en Malaisie et Julien Jolivet Directeur de l’exploitation Retail chez Natixis Algérie, cette rencontre a tenté de défricher le domaine de la Fintech pour en explorer les opportunités qui s’offrent aux jeunes startups.
Smail Chaib a expliqué que la Fintech est une tendance de fond dans le secteur financier mondial. Selon lui, pas moins de 58 milliards de dollars ont été investis dans les startups fournissant des solutions de Fintech en 2018.
En Algérie, il y a, selon lui, une opportunité à saisir dans ce domaine avec une population sous-bancarisée mais avec un taux d’équipement en téléphonie mobile supérieur à 100%. Et de relever les obstacles qui peuvent se dresser devant le développement de la Fintech en Algérie, à commencer par le manque de talents et les contraintes réglementaires. « Dans la Fintech, il faut tenir compte de deux choses très importante, la sécurité et la réglementation », a-t-il souligné.
Julien Jolivet a abondé dans le même sens, ajoutant toutefois que tout projet dans la Fintech doit répondre un besoin des clients. Le Directeur de l’exploitation Retail chez Natixis Algérie est revenu sur l’expérience de la banque mobile Banxy qui a été déployée en 2018 en Algérie.