Le ministre de la Micro entreprise, des Startups et de l’Economie de la Connaissance a évoqué les perspectives du secteur, lors du Conseil des ministres tenu mardi à Alger.
Selon son exposé, le ministère « œuvre à l'institution du cadre juridique, réglementaire et fonctionnel de la startup et de la définition juridique de la startup et de l'incubateur, à la détermination des voies et moyens d'évaluer leur performance, à l'élaboration d'une feuille de route pour le financement de ce type d'entreprises en impliquant la Bourse et le capital investissement ». Il aura également la tâche de déterminer les « modalités de contribution des émigrés et la mise en œuvre des mécanismes d'exonération quasi totale afin de permettre aux jeunes de contribuer efficacement à l'affranchissement de l'économie nationale de la dépendance aux hydrocarbures ».
Le projet prévoit également la création de « la Cité des startups » qui constituera un Centre de technologies multiservices à haute attractivité devant renforcer la place de l'Algérie en tant que pôle africain en matière de création et d'innovation. Intervenant à ce sujet, le président de la République a affirmé que le ministère de la Micro entreprise sera « la locomotive de la nouvelle économie et aura l'appui et le soutien dans sa révolution numérique, appelant à accélérer l'organisation d'un Salon dédié aux startups et aux petites et moyennes entreprises (PME) ». Le président de la République a affirmé, dans ce sens, que les jeunes ont besoin de choses concrètes ordonnant la création d'un Fonds. Il a déclaré à l'adresse des ministres concernés : « désormais, vous avez le pouvoir de décision et un Fonds de financement, dans le Conseil d'administration duquel vous serez membres. A vous le terrain pour concrétiser vos projets au profit des jeune », selon le communiqué de la présidence.
Par ailleurs, le ministère de la Micro entreprise a annoncé la mise en place, durant le premier trimestre de l'année 2020, des bases juridiques des Instituts de transfert de technologies. « La phase pilote devant être lancée dans deux universités à travers deux centres spécialisés dans les domaines de l'intelligence artificielle et de l'Internet des objets en collaboration avec des compétences algériennes établies à l'étranger », explique-t-on.