Page 2 sur 2
Stéphane Brismontier, Responsable Marketing / Ventes Samsung MENA
« L’Algérie est un pays avec un fort potentiel »
Pouvons-nous avoir pour nos lecteurs une définition pédagogique du terme LED ?
Le LED est une manière différente de procéder au rétro-éclairage du panel. Là où nous utilisons des semis type néon sur du LCD, nous allons utiliser des semi-conducteurs sur du LED qui eux vont permettre le rétro-éclairage. L’avantage de ces semi-conducteurs qui sont beaucoup plus fins, d’où la finesse de l’écran, est qu’ils consomment moins d’énergie et qu’ils vont permettre d’avoir des taux de contraste jamais atteints précédemment parce qu’un meilleur taux de réponse et parce que contrôle parfait de ces semi-conducteurs.
Comment Samsung justifie-t-elle le lancement d’une nouvelle technologie dans le domaine de la télévision en pleine crise mondiale ?
Cette période de crise a fait que justement, pour la première fois, les prévisions de volume sur le LCD et le flat stagnent. Il arrive un moment où il nous faut trouver un nouveau moteur de croissance. De plus, le côté intéressant de cette histoire était de se dire qu’en période de crise, les gens ont plus tendance à rester chez soi d’où l’envie d’avoir quelque chose de nouveau, de meilleure qualité et de plus performant. Le LED renferme tout ça. Le côté marketing n’est pas laissé de côté dans cette affaire car nous souhaitons installer Samsung comme le réel lanceur de la technologie LED sur le marché mondial. Nous voulons être assimilés au LED parce que c’est la technologie de demain.
S’agit-il d’une exclusivité Samsung ?
Ce n’est pas une exclusivité puisque la technologie LED existe depuis bien longtemps. C’est quelque chose que vous avez pu rencontrer dehors dans les panneaux publicitaires ou même dans les lampes de certaines voitures. Le LED existe depuis deux voire trois ans mais vient tout juste d’être adapté au monde de la télévision. C’est cependant la première fois qu’il est réellement mis à profit du consommateur et étaler sur l’ensemble d’une gamme.
Dans 2-3 ans, la courbe d’apprentissage sur le LED sera meilleure et vous maîtriserez beaucoup plus la production. Pouvons-nous dire qu’il sera une référence dans la télévision haute définition ?
Si nous suivons la logique, cela va de soi. Rappelez-vous il y a 7-8 ans, le LCD représentait 5 à 10% des volumes. Aujourd’hui, il écrase de plus en plus le CRT (Cathodic Ray Tube), pas encore sur l’Afrique où nous estimons cette progression pour 2011-2012. Le LED sera donc la prochaine tendance et c’est pour cela que Samsung le promut.
Qu’en est-il de la démocratisation des produits Samsung ?
Nous prenons tous les ans le meilleur de la gamme des années précédentes et nous les démocratisons d’une gamme inférieure. Vient ensuite le positionnement prix qui est une décision qui se prend au niveau des marchés qui diffèrent les uns des autres. Samsung essaye en 2009 de plus en plus d’avoir une réelle stratégie politique propre à chaque pays et pas seulement une stratégie mondiale. Nous essayons de nous caler de plus en plus sur les besoins. Cela peut aller de l’ajout d’un port USB sur un modèle entrée de gamme à l’ajout d’une langue dans les menus des produits. La langue arabe, par exemple, n’a jamais été prise en compte, nous essayons d’y remédier. Nous tentons de faire comprendre au niveau de notre siège au Moyen-Orient que l’Afrique est un continent qui n’a pas les mêmes niveaux de richesse, pas les mêmes cultures, pas les mêmes langues, pas les mêmes besoins,…
Connaissant un peu la spécificité de la région, est-il possible d’appliquer la même stratégie dans la région MENA et en Afrique ?
Non parce que les niveaux de revenus sont différents. Il nous est impossible de comparer un pays des Emirats Arabes Unis qui a entre 26 000 et 30 000 dollars de revenus par habitant par an à des pays comme le Maroc qui compte entre 2 000 et 3 000 dollars de revenus par habitant par an.
Quelle vision a votre siège de Dubaï sur l’Algérie, sachant qu’il lui a quand même confié la création de la première usine en Afrique ?
L’Algérie est un pays avec un fort potentiel et sur lequel il y a beaucoup de choses à faire. Nous avons bien étudié le marché et avec un haut revenu par habitant, l’Algérie reste un pays qui intéresse énormément Samsung. Nous travaillons justement sur l’organisation de ce marché.
Source: N'TIC 34 / JUILLET 2009
Le LED est une manière différente de procéder au rétro-éclairage du panel. Là où nous utilisons des semis type néon sur du LCD, nous allons utiliser des semi-conducteurs sur du LED qui eux vont permettre le rétro-éclairage. L’avantage de ces semi-conducteurs qui sont beaucoup plus fins, d’où la finesse de l’écran, est qu’ils consomment moins d’énergie et qu’ils vont permettre d’avoir des taux de contraste jamais atteints précédemment parce qu’un meilleur taux de réponse et parce que contrôle parfait de ces semi-conducteurs.
Comment Samsung justifie-t-elle le lancement d’une nouvelle technologie dans le domaine de la télévision en pleine crise mondiale ?
Cette période de crise a fait que justement, pour la première fois, les prévisions de volume sur le LCD et le flat stagnent. Il arrive un moment où il nous faut trouver un nouveau moteur de croissance. De plus, le côté intéressant de cette histoire était de se dire qu’en période de crise, les gens ont plus tendance à rester chez soi d’où l’envie d’avoir quelque chose de nouveau, de meilleure qualité et de plus performant. Le LED renferme tout ça. Le côté marketing n’est pas laissé de côté dans cette affaire car nous souhaitons installer Samsung comme le réel lanceur de la technologie LED sur le marché mondial. Nous voulons être assimilés au LED parce que c’est la technologie de demain.
S’agit-il d’une exclusivité Samsung ?
Ce n’est pas une exclusivité puisque la technologie LED existe depuis bien longtemps. C’est quelque chose que vous avez pu rencontrer dehors dans les panneaux publicitaires ou même dans les lampes de certaines voitures. Le LED existe depuis deux voire trois ans mais vient tout juste d’être adapté au monde de la télévision. C’est cependant la première fois qu’il est réellement mis à profit du consommateur et étaler sur l’ensemble d’une gamme.
Dans 2-3 ans, la courbe d’apprentissage sur le LED sera meilleure et vous maîtriserez beaucoup plus la production. Pouvons-nous dire qu’il sera une référence dans la télévision haute définition ?
Si nous suivons la logique, cela va de soi. Rappelez-vous il y a 7-8 ans, le LCD représentait 5 à 10% des volumes. Aujourd’hui, il écrase de plus en plus le CRT (Cathodic Ray Tube), pas encore sur l’Afrique où nous estimons cette progression pour 2011-2012. Le LED sera donc la prochaine tendance et c’est pour cela que Samsung le promut.
Qu’en est-il de la démocratisation des produits Samsung ?
Nous prenons tous les ans le meilleur de la gamme des années précédentes et nous les démocratisons d’une gamme inférieure. Vient ensuite le positionnement prix qui est une décision qui se prend au niveau des marchés qui diffèrent les uns des autres. Samsung essaye en 2009 de plus en plus d’avoir une réelle stratégie politique propre à chaque pays et pas seulement une stratégie mondiale. Nous essayons de nous caler de plus en plus sur les besoins. Cela peut aller de l’ajout d’un port USB sur un modèle entrée de gamme à l’ajout d’une langue dans les menus des produits. La langue arabe, par exemple, n’a jamais été prise en compte, nous essayons d’y remédier. Nous tentons de faire comprendre au niveau de notre siège au Moyen-Orient que l’Afrique est un continent qui n’a pas les mêmes niveaux de richesse, pas les mêmes cultures, pas les mêmes langues, pas les mêmes besoins,…
Connaissant un peu la spécificité de la région, est-il possible d’appliquer la même stratégie dans la région MENA et en Afrique ?
Non parce que les niveaux de revenus sont différents. Il nous est impossible de comparer un pays des Emirats Arabes Unis qui a entre 26 000 et 30 000 dollars de revenus par habitant par an à des pays comme le Maroc qui compte entre 2 000 et 3 000 dollars de revenus par habitant par an.
Quelle vision a votre siège de Dubaï sur l’Algérie, sachant qu’il lui a quand même confié la création de la première usine en Afrique ?
L’Algérie est un pays avec un fort potentiel et sur lequel il y a beaucoup de choses à faire. Nous avons bien étudié le marché et avec un haut revenu par habitant, l’Algérie reste un pays qui intéresse énormément Samsung. Nous travaillons justement sur l’organisation de ce marché.
Source: N'TIC 34 / JUILLET 2009