Le Cyberparc de Sidi Abdellah dont les premiers croquis remontent à l’année 2002 est désormais une réalité, même s’il n’est pas encore effectivement entré en service. S’étendant sur 100 hectares, ce parc construit aux normes internationales a déjà accueilli près d’une trentaine d’entreprises spécialisées dans le domaine des technologies.
Les entreprises sont hébergées au niveau du bâtiment multilocataires, un édifice futuriste composé de deux tours (centre d’affaires et hôtel d’entreprises) reliées par un grand hall. Cet immeuble s’étire sur une superficie de 20.000 M2 et en plus de ses bureaux, il est doté de deux grands Open Spaces. Il est par ailleurs connecté à un réseau de fibres optiques et offre à ses occupants la possibilité d’avoir des connexions Wimax, XDSL, FTTX et Wifi. Le Cyberparc de Sidi Abdellah comprend aussi un incubateur d’une superficie de 9800 M2, mis en place spécialement pour accompagner les porteurs de projets et les start-ups. L’incubateur dispose de sept salles réservées aux start-ups, trois salles destinées aux formations et trois autres devant être transformées en centres d’innovation mis à la disposition des sociétés Microsoft, Cisco et IBM.
Le Cyberparc dispose d’autre part d’un centre d’études et de recherches des TIC (comprenant principalement des laboratoires de recherche et de développement, des laboratoires de test, des plateformes de transferts technologiques) s’étendant sur 5400M2 et de deux tours d’affaires non encore achevées. Celles-ci sont supposées abriter outre des bureaux, un grand auditorium de 600 places ultramoderne en plus de suites (192 chambres) et d’un club sportif, tous imaginés par les concepteurs du Cyberparc de Sidi Abdellah pour assurer plus de confort aux usagers. Le Cyberparc de Sidi Abdellah a été conçu pour être un lieu de recherche, de formation, d’affaires mais aussi pour être un lieu de vie permettant aux locataires et à ceux qui le fréquentent d’avoir un espace d’échanges permettant de créer une synergie entre chercheurs, chefs d’entreprises et porteurs de projets. « Semé » dans un vaste espace vert, le Cyberparc n’est pourtant pas dissonant avec cet environnement, du reste captivant. Cette structure devra s’épanouir au fil des années pour devenir le fleuron du paysage technologique algérien.
Pourquoi choisir le Cyberparc ?
Pour la beauté du site
Connu pour être un espace d’accueil dynamique pour les entreprises TIC mais surtout chaleureux, le Cyberparc est situé sur les hauteurs de la nouvelle ville de Sidi Abdellah. Il offre ainsi un paysage à la fois relaxant et agréable de par ses espaces verts, mais aussi surprenant avec des vues panoramiques donnant sur les côtes de Zeralda au nord, sur la plaine de la Mitidja et la chaîne montagneuse de Chréa au sud.
Pour ses infrastructures de qualité et tous ses autres avantages
Jouissant d’une localisation avantageuse à tous points de vue, totalement viabilisée, dotée d’infrastructures de pointe et d’un environnement de qualité, le Cyberparc permet de répondre aux exigences des entreprises les plus performantes à des prix abordables. Deux formules adaptées sont offertes aux entreprises, aux organismes ou aux investisseurs qui souhaitent y développer leurs activités : la location d’espace et de bureaux haut standing (loyer mensuel de base de 1 000 DA/m² hors taxe); la concession et cession de terrains qui répondront à tous vos projets d’investissements. Les entreprises candidates doivent cependant obligatoirement appartenir à l’une des catégories suivantes:
- Entreprises privées et publiques: entreprises locales ou étrangères offrant des produits ou services liés aux TIC ainsi que des plateformes d’externalisation d’informatique pour tous les secteurs économiques (banque, pétrole et gaz, industrie,...).
- Les « Accélérateurs » (les institutions ou entreprises offrant des services permettant d‛accélérer la création et l’expansion des entreprises TIC). Nous parlons des incubateurs, des agences d’aide aux petites entreprises, des agents et courtiers de commercialisation et autres agences et entreprises connexes.
- Les services de soutien aux entreprises : cette catégorie comprend tous les prestataires de services professionnels tels que les agences de relations publiques, de marketing et de publicité, les conseils juridiques, les cabinets de conseil en management, les cabinets spécialisés dans la planification financière, les agences bancaires,…
-Recherche et Développement : il s‛agit des services de recherche et développement d’entreprises privées ou publiques, d’universités et des consortiums ou laboratoires de recherche indépendants.
-Enseignement et formation : il s’agit des instituts universitaires, des écoles supérieures, des universités et des établissements de formation privés et publics qui proposent des cours et des formations dans le domaine des TIC.
-Loisirs et commerces : équipements de loisirs, de structures récréatives, d’établissements de restauration et de petits commerces de détail.
L’attribution des terrains se fera selon certains critères : solidité de l’entreprise, conformité avec l’orientation du Cyberparc, degré d’innovation de l’entreprise, potentiel de création d’emplois, potentiel d’exportation, effet sur l’économie TIC en Algérie. Les investisseurs intéressés par l’acquisition d’un terrain devront soumettre un dossier de manifestation d’intérêt au siège de l’Agence Nationale de Promotion et de Développement des Parcs Technologiques comprenant : une lettre de soumission ; une présentation de la société du concept du projet d’investissement planifié ; une pré-étude de faisabilité comprenant un business plan, un montage financier et le nombre d’emplois à créer ; une lettre d’engagement à participer à la réalisation des objectifs du Cyberparc.
- Les « Accélérateurs » (les institutions ou entreprises offrant des services permettant d‛accélérer la création et l’expansion des entreprises TIC). Nous parlons des incubateurs, des agences d’aide aux petites entreprises, des agents et courtiers de commercialisation et autres agences et entreprises connexes.
- Les services de soutien aux entreprises : cette catégorie comprend tous les prestataires de services professionnels tels que les agences de relations publiques, de marketing et de publicité, les conseils juridiques, les cabinets de conseil en management, les cabinets spécialisés dans la planification financière, les agences bancaires,…
-Recherche et Développement : il s‛agit des services de recherche et développement d’entreprises privées ou publiques, d’universités et des consortiums ou laboratoires de recherche indépendants.
-Enseignement et formation : il s’agit des instituts universitaires, des écoles supérieures, des universités et des établissements de formation privés et publics qui proposent des cours et des formations dans le domaine des TIC.
-Loisirs et commerces : équipements de loisirs, de structures récréatives, d’établissements de restauration et de petits commerces de détail.
L’attribution des terrains se fera selon certains critères : solidité de l’entreprise, conformité avec l’orientation du Cyberparc, degré d’innovation de l’entreprise, potentiel de création d’emplois, potentiel d’exportation, effet sur l’économie TIC en Algérie. Les investisseurs intéressés par l’acquisition d’un terrain devront soumettre un dossier de manifestation d’intérêt au siège de l’Agence Nationale de Promotion et de Développement des Parcs Technologiques comprenant : une lettre de soumission ; une présentation de la société du concept du projet d’investissement planifié ; une pré-étude de faisabilité comprenant un business plan, un montage financier et le nombre d’emplois à créer ; une lettre d’engagement à participer à la réalisation des objectifs du Cyberparc.
Le Cyberparc, un élément clé dans le programme E-Algérie 2013
« Le Cyberparc de Sidi Abdellah joue un rôle important dans la concrétisation du programme E-Algérie 2013 », affirme M. Younes Grar, conseiller du Ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication. L’un des objectifs du programme E-Algérie 2013 est d’encourager la création de nouvelles entreprises spécialisées dans le domaine des TIC. « Le Cyberparc est l’endroit idéal pour le développement de ce genre d’entreprises, puisqu’il comprend un incubateur d’entreprises et des espaces ou celles qui existent déjà peuvent s’installer et se développer davantage », précise M. Grar. Le Cyberparc de Sidi Abdellah comprend, en outre, un espace réservé à la recherche dans le domaine des technologies, un axe important dans le programme mis au point par le ministère des PTIC. Il y a lieu de signaler aussi que le Cyberparc devra fonctionner à pleine capacité dès l’année 2013, soit la même année de la finalisation du projet E-Algérie.
Des Cyberparcs régionaux en vue
Parallèlement au Cyberparc de Sidi Abdellah, l’ANPT effectue déjà les premières démarches pour mettre en place un Technoparc à Annaba et un autre à Oran. D’après M. Sid Ahmed Karcouche, directeur général de l’agence, les plans d’aménagement du Technoparc d’Annaba ont déjà été établis. Une enveloppe de 200 millions de dinars a été déjà dégagée pour cette infrastructure qui s’étalera sur 17 hectares et qui devra fonctionner partiellement à partir de 2011. La Wilaya d’Oran de son côté a promis de dégager une surface de 20 hectares pour la réalisation de son Technoparc dont les premières études seront réalisées juste après l’acquisition du terrain dans à peu près une année.
Entretien avec M. Sid Ahmed Karcouche, Directeur Général de l’ANPT
Le Cyberparc de Sidi Abdellah commence à prendre forme et accueille déjà ses premiers locataires. M. Sid Ahmed Karcouche, Directeur Général de l’Agence Nationale de Promotion et de développement des parcs Technologiques, nous parle de l’état d’avancement du parc en évoquant au passage les projets de l’ANPT.
Pouvez-vous nous donner une idée sur l’état d’avancement du Cyberparc de Sidi Abdellah?
Le projet du Cyberparc de Sidi Abdellah a été initié dans le cadre du plan de soutien à la relance économique. J’ai personnellement fait la première étude de faisabilité de ce projet en 2002. La même année, une deuxième étude plus approfondie a été réalisée. Aujourd’hui, le Cyberparc de Sidi Abdellah prend forme. Il s’étend sur un terrain de 100 hectares acheté, je le signale, à 10 milliards de dinars. Je rappelle aussi que ce projet a été imaginé afin de permettre la mise en place d’infrastructures avancées assurant des formations, de la recherche, une qualité de vie et du business. L’idée était que ce Cyberparc stimule un certain nombre de secteurs économiques. Le Cyberparc est scindé en trois districts: un district innovation avec des mini-instituts, des pépinières d’entreprises et des centres de recherches; un district technopolitain destiné à accueillir les entreprises spécialisées dans le domaine des technologies; et enfin, le pôle de soutien.
A l’origine, le Cyberparc devait être doté d’un hôtel de 156 chambres, mais ce projet a été abandonné après le début des travaux. Les deux tours supposées être aménagées en hôtel seront finalement transformées en tours d’affaires abritant des bureaux et quelques suites. Nous avons un accord dans ce sens avec des entrepreneurs coréens. L’accord devra aboutir à une joint-venture entre l’ANPT et les coréens en ce qui concerne la gestion de ces tours. Le Cyberparc comprend aussi un bâtiment multilocataires destiné à accueillir des entreprises. C’est un bâtiment high-tech assurant différents services aux locataires. Il a été réceptionné fin 2008. Une semaine plus tard, il était déjà complet. Nous avons actuellement une longue liste d’attente car de nombreuses entreprises souhaitent s’installer au Cyberparc. En tout, 28 entreprises sont actuellement présentes dans l’immeuble multilocataires. Sur place, il y a encore des Open Spaces que nous n’avons pas fini d’aménager. Le multilocataires a une superficie de 20 000 M² dont 2 000 M² sont encore à aménager. Nous proposons des prix de location très attractifs en plus des avantages techniques garantis au niveau de cette structure, ce qui explique l’intérêt porté par les entreprises spécialisées dans le domaine des technologies.
Le Cyberparc compte également un incubateur d’entreprises que nous avons réceptionné le 24 décembre 2009 et qui assure deux fonctions. Il prend en charge les porteurs de projets et fait également office de pépinière pour le start-ups. Nous proposons en outre des programmes pédagogiques aux porteurs de projets en plus de formations de cycles courts pour les start-ups. Les cours devant être donnés au niveau de l’incubateur touchent à des domaines tels que le management, car les bénéficiaires n’ont en général pas d’expérience en matière de gestion d’entreprises. Par ailleurs, les choses avancent assez bien en ce qui concerne l’ouverture de centres d’innovation. Actuellement, nous sommes en train de faire le nécessaire pour la mise en place du centre d’innovation de Microsoft, celui de Cisco et celui d’IBM.
Nous disposons aussi d’ateliers de développement mis en place en partenariat avec Touiza Groupe. Ce projet, baptisé Touiza Student, est comme son nom l’indique destiné aux étudiants. Ce projet ne tardera pas à démarrer. Dernièrement, nous avons fait un appel à projets dans la presse à l’intention des porteurs de projets. Ceux qui seront sélectionnés devront bénéficier des services assurés par notre incubateur. Ce genre d’appels à projets sera fait annuellement. D’autre part, nous envisageons de faire du marketing auprès d’instituts tels que l’INI, l’école polytechnique, l’USTHB et les universités de Blida et de Boumerdes afin de trouver des porteurs de projets. Ceux-ci devront tout d’abord passer par les pré-incubateurs en proposant des business plans préliminaires relatifs à leurs projets. Nous disposons, au niveau de notre agence, d’un comité de sélection composé de managers d’entreprises et qui a pour fonction de juger de la pertinence des projets soumis. Des dossiers nous ont été déjà présentés et les résultats seront connus au mois d’avril prochain, ce qui permettra aux premiers porteurs de projets de s’installer. A partir de l’étape de l’incubation, ces porteurs de projets resteront au niveau du parc entre six et douze mois, durée nécessaire à la création de leurs entreprises. Durant cette période, ils seront suivis par le comité de sélection. Nous avons même l’intention de mettre en place un réseau de Business Angels afin de permettre aux porteurs d’idées de concrétiser leurs projets. Je signale d’autre part que l’incubation sera hybride, physique, dans un premier temps, puis virtuelle. Pour réaliser cet objectif, nous entretenons des relations avec d’autres incubateurs au niveau du territoire national mais aussi avec des associations à l’image de l’Algerian Star-up Initiative (ASI) qui regroupe des algériens de la Silicon Valley.
L’association Algerian Start-up Initiative lance un concours dont les lauréats auront, entre autres, le droit de s’installer au niveau du Cyberparc de Sidi Abdellah. Est-ce qu’il s’agit d’un partenariat ponctuel ou d’une action entrant dans le cadre d’échanges s’inscrivant dans la durée ?
Il s’agit en fait d’un partenariat à long terme. Pour le moment, nous avons visé les Etats-Unis avec les gens de la Silicon Valley, mais aussi le Canada à travers l’association Legodev, et la France à travers le Réseau des algériens diplômés des grandes écoles et universités françaises (REAGE). Avec le legodev, nous venons de commencer à travailler ensemble sur une conférence qui devra être animée au niveau du Cyberparc. Concernant le REAGE, il y a déjà aussi pas mal d’échanges.
Est-ce que le Cyberparc est extensible ?
Oui. Nous avons des possibilités d’extension du côté sud du Cyberparc et aussi du côté nord, ce qui nous donne la possibilité de mettre en place de nouvelles infrastructures si le besoin s’en fait ressentir. D’autre part, la ville nouvelle de Sidi Abdellah peut mettre des espaces supplémentaires à la disposition du Cyberparc.
Avez-vous une idée précise en ce qui concerne la date à laquelle le Cyberparc de Sidi Abdellah sera à 100% opérationnel?
Je pense que nous allons réellement commencer à rayonner à partir de 2013. Il faudra ensuite continuer à développer le Cyberparc. Actuellement, nous attendons Algérie Télécom pour la mise en place d’un certain nombre d’installations. Nous disposons aujourd’hui d’une fibre optique de 622 mégabits au niveau du multilocataires que nous souhaitons mettre en service au plus tôt. La prochaine phase sera la mise en place de projets intégrés. La partie nord est justement réservée à ce genre de projets.
Certains déplorent la difficulté d’accès au Cyberparc et le manque d’infrastructures de restauration. Est-ce que les choses vont bientôt changer ?
Bien sûr. En matière d’accessibilité, il y a le périphérique nord et la deuxième rocade qui est fin prête. Il y aura aussi une pénétrante vers le Cyberparc à partir d’Alger et une autre à partir de Zeralda. Il est prévu également la mise en service du train Alger-Birtouta, Birtouta-Zeralda en 2012 et dont une station ne sera pas très loin du parc. Nous avons au niveau du multilocataires une conciergerie d’entreprises qui est prête à mettre des navettes au service des entreprises installées. Nous disposons aussi d’un restaurant, au niveau de l’incubateur, en plus d’une grande cafétéria.
Source: N'TIC 41 / FEVRIER 2010
Le projet du Cyberparc de Sidi Abdellah a été initié dans le cadre du plan de soutien à la relance économique. J’ai personnellement fait la première étude de faisabilité de ce projet en 2002. La même année, une deuxième étude plus approfondie a été réalisée. Aujourd’hui, le Cyberparc de Sidi Abdellah prend forme. Il s’étend sur un terrain de 100 hectares acheté, je le signale, à 10 milliards de dinars. Je rappelle aussi que ce projet a été imaginé afin de permettre la mise en place d’infrastructures avancées assurant des formations, de la recherche, une qualité de vie et du business. L’idée était que ce Cyberparc stimule un certain nombre de secteurs économiques. Le Cyberparc est scindé en trois districts: un district innovation avec des mini-instituts, des pépinières d’entreprises et des centres de recherches; un district technopolitain destiné à accueillir les entreprises spécialisées dans le domaine des technologies; et enfin, le pôle de soutien.
A l’origine, le Cyberparc devait être doté d’un hôtel de 156 chambres, mais ce projet a été abandonné après le début des travaux. Les deux tours supposées être aménagées en hôtel seront finalement transformées en tours d’affaires abritant des bureaux et quelques suites. Nous avons un accord dans ce sens avec des entrepreneurs coréens. L’accord devra aboutir à une joint-venture entre l’ANPT et les coréens en ce qui concerne la gestion de ces tours. Le Cyberparc comprend aussi un bâtiment multilocataires destiné à accueillir des entreprises. C’est un bâtiment high-tech assurant différents services aux locataires. Il a été réceptionné fin 2008. Une semaine plus tard, il était déjà complet. Nous avons actuellement une longue liste d’attente car de nombreuses entreprises souhaitent s’installer au Cyberparc. En tout, 28 entreprises sont actuellement présentes dans l’immeuble multilocataires. Sur place, il y a encore des Open Spaces que nous n’avons pas fini d’aménager. Le multilocataires a une superficie de 20 000 M² dont 2 000 M² sont encore à aménager. Nous proposons des prix de location très attractifs en plus des avantages techniques garantis au niveau de cette structure, ce qui explique l’intérêt porté par les entreprises spécialisées dans le domaine des technologies.
Le Cyberparc compte également un incubateur d’entreprises que nous avons réceptionné le 24 décembre 2009 et qui assure deux fonctions. Il prend en charge les porteurs de projets et fait également office de pépinière pour le start-ups. Nous proposons en outre des programmes pédagogiques aux porteurs de projets en plus de formations de cycles courts pour les start-ups. Les cours devant être donnés au niveau de l’incubateur touchent à des domaines tels que le management, car les bénéficiaires n’ont en général pas d’expérience en matière de gestion d’entreprises. Par ailleurs, les choses avancent assez bien en ce qui concerne l’ouverture de centres d’innovation. Actuellement, nous sommes en train de faire le nécessaire pour la mise en place du centre d’innovation de Microsoft, celui de Cisco et celui d’IBM.
Nous disposons aussi d’ateliers de développement mis en place en partenariat avec Touiza Groupe. Ce projet, baptisé Touiza Student, est comme son nom l’indique destiné aux étudiants. Ce projet ne tardera pas à démarrer. Dernièrement, nous avons fait un appel à projets dans la presse à l’intention des porteurs de projets. Ceux qui seront sélectionnés devront bénéficier des services assurés par notre incubateur. Ce genre d’appels à projets sera fait annuellement. D’autre part, nous envisageons de faire du marketing auprès d’instituts tels que l’INI, l’école polytechnique, l’USTHB et les universités de Blida et de Boumerdes afin de trouver des porteurs de projets. Ceux-ci devront tout d’abord passer par les pré-incubateurs en proposant des business plans préliminaires relatifs à leurs projets. Nous disposons, au niveau de notre agence, d’un comité de sélection composé de managers d’entreprises et qui a pour fonction de juger de la pertinence des projets soumis. Des dossiers nous ont été déjà présentés et les résultats seront connus au mois d’avril prochain, ce qui permettra aux premiers porteurs de projets de s’installer. A partir de l’étape de l’incubation, ces porteurs de projets resteront au niveau du parc entre six et douze mois, durée nécessaire à la création de leurs entreprises. Durant cette période, ils seront suivis par le comité de sélection. Nous avons même l’intention de mettre en place un réseau de Business Angels afin de permettre aux porteurs d’idées de concrétiser leurs projets. Je signale d’autre part que l’incubation sera hybride, physique, dans un premier temps, puis virtuelle. Pour réaliser cet objectif, nous entretenons des relations avec d’autres incubateurs au niveau du territoire national mais aussi avec des associations à l’image de l’Algerian Star-up Initiative (ASI) qui regroupe des algériens de la Silicon Valley.
L’association Algerian Start-up Initiative lance un concours dont les lauréats auront, entre autres, le droit de s’installer au niveau du Cyberparc de Sidi Abdellah. Est-ce qu’il s’agit d’un partenariat ponctuel ou d’une action entrant dans le cadre d’échanges s’inscrivant dans la durée ?
Il s’agit en fait d’un partenariat à long terme. Pour le moment, nous avons visé les Etats-Unis avec les gens de la Silicon Valley, mais aussi le Canada à travers l’association Legodev, et la France à travers le Réseau des algériens diplômés des grandes écoles et universités françaises (REAGE). Avec le legodev, nous venons de commencer à travailler ensemble sur une conférence qui devra être animée au niveau du Cyberparc. Concernant le REAGE, il y a déjà aussi pas mal d’échanges.
Est-ce que le Cyberparc est extensible ?
Oui. Nous avons des possibilités d’extension du côté sud du Cyberparc et aussi du côté nord, ce qui nous donne la possibilité de mettre en place de nouvelles infrastructures si le besoin s’en fait ressentir. D’autre part, la ville nouvelle de Sidi Abdellah peut mettre des espaces supplémentaires à la disposition du Cyberparc.
Avez-vous une idée précise en ce qui concerne la date à laquelle le Cyberparc de Sidi Abdellah sera à 100% opérationnel?
Je pense que nous allons réellement commencer à rayonner à partir de 2013. Il faudra ensuite continuer à développer le Cyberparc. Actuellement, nous attendons Algérie Télécom pour la mise en place d’un certain nombre d’installations. Nous disposons aujourd’hui d’une fibre optique de 622 mégabits au niveau du multilocataires que nous souhaitons mettre en service au plus tôt. La prochaine phase sera la mise en place de projets intégrés. La partie nord est justement réservée à ce genre de projets.
Certains déplorent la difficulté d’accès au Cyberparc et le manque d’infrastructures de restauration. Est-ce que les choses vont bientôt changer ?
Bien sûr. En matière d’accessibilité, il y a le périphérique nord et la deuxième rocade qui est fin prête. Il y aura aussi une pénétrante vers le Cyberparc à partir d’Alger et une autre à partir de Zeralda. Il est prévu également la mise en service du train Alger-Birtouta, Birtouta-Zeralda en 2012 et dont une station ne sera pas très loin du parc. Nous avons au niveau du multilocataires une conciergerie d’entreprises qui est prête à mettre des navettes au service des entreprises installées. Nous disposons aussi d’un restaurant, au niveau de l’incubateur, en plus d’une grande cafétéria.
Source: N'TIC 41 / FEVRIER 2010