Le célèbre hackeur algérien Hamza Bendelladj, surnommé BX1, se retrouve au cœur d'une affaire judiciaire en France alors que le parquet de Paris a décidé de faire appel de sa récente relaxe. Cette décision fait suite à une série d'accusations pour des infractions liées à des attaques par rançongiciel présumées, menées depuis la prison où il est actuellement détenu aux États-Unis depuis 2016, selon le site ZDnet.
BX1 avait été jugé par visioconférence le 31 août dernier, mais une "bourde juridique", selon ZDnet, a conduit à sa relaxe. La citation à comparaître avait incorrectement mentionné le malware "JobCrypter" au lieu de "PyLocky".
Pour rappel, Hamza Bendelladj, le hackeur algérien derrière le pseudonyme BX1, avait été appréhendé en Thaïlande en 2013 avant d'être extradé vers les États-Unis pour y être jugé. En 2016, il avait été condamné à une peine de quinze ans de prison.
L'accusation à l'origine de ces poursuites était liée à son présumé rôle dans l'utilisation du virus informatique redoutablement efficace appelé "SpyEye". Il aurait utilisé ce malware pour extorquer plus de deux cents institutions financières américaines et européennes, ayant réussi à infecter plus de 50 millions d'ordinateurs à travers le monde. Les enquêteurs soupçonnent que BX1 aurait développé ce logiciel en collaboration avec un complice russe nommé Aleksandr Andreevich Panin, alias "Gribodemon".
L'appel du parquet de Paris signifie que cette affaire, qui a déjà fait couler beaucoup d'encre, est loin d'être close. Elle continue d'attirer l'attention sur les implications juridiques complexes entourant les cybercriminels et les poursuites qui les visent, tout en soulignant l'importance croissante de la cybersécurité dans le monde d'aujourd'hui.